RIBAUTE-LES-TAVERNES Les parents mobilisés contre une fermeture de classe à l'école Marcel-Pagnol
Alors que les effectifs amenaient à une fermeture de classe à la rentrée 2024 - après celle, déjà fermée, à la rentrée 2023 - de nouvelles inscriptions ont eu lieu, qui n'ont pas été prises en compte avant le CDEN (conseil départemental de l'Éducation nationale). Les parents ont fait leur calcul et craignent des classes trop chargées. Ce vendredi soir, les délégués faisaient signer une pétition à la sortie de la classe. Avec succès, 206 parents ont signé.
Le conseil d'école en a pris acte au retour des vacances, à la suite du CDEN (conseil départemental de l'Éducation nationale). L'école primaire Marcel-Pagnol de Ribaute-Les Tavernes doit voir une classe fermer à la rentrée 2024. Une autre, après celle de déjà close en septembre 2023. Trop pour les parents délégués, qui argumentent.
"Au moment du recensement scolaire pour la rentrée, en novembre dernier, l'école a fait remonter un chiffre de 185 élèves", explique Sabine Chabalier, déléguée des parents. C'est ce chiffre qui a orienté le choix des services de l'Éducation nationale. Sauf que, depuis, la situation a changé. "On compte au moins 199 élèves pour la rentrée prochaine. Il y a eu plusieurs lotissements de faits, des logements dans la cave coopérative... Des inscriptions ont eu lieu récemment. Il n'y a aucune raison valable de fermer cette classe."
Le directeur a fait remonter l'évolution de la situation à la direction des services départementaux de l'Éducation nationale (DSDEN) Ce vendredi, à la sortie des cours, les parents délégués faisaient signer une pétition, qui a déjà recueilli 206 signatures. Et espèrent une réaction de l'instance.
Les parents ont fait leur compte : l'effectif, réparti non plus sur neuf, mais sur huit classes classes, serait de 25 élèves par classe, et jusqu'à 27 en petite section. "Deux enseignantes sont concernées par la fermeture, enchaîne un élu municipal, Pierre-Marie Combemale : la dernière arrivée sur l'école, qui va partir, et une autre qui se partage entre le mi-temps du directeur et celui de M. le maire." Maire qui est, donc, également professeur d'école. "C'est dommage, poursuit l'élu, lors du dernier conseil d'école, l'inspectrice n'est pas venue. Et même si on ne ferme pas la classe, une enseignante est déjà partie."
Avec une école réduite de neuf à huit classes, le directeur passerait aussi d'un mi-temps, de décharge, à un tiers temps. Élu à Massanes - commune qui envoie ses enfants à l'école de Ribaute-les-Tavernes - Grégory Poidevin est venu ce vendredi soir, avec une collègue élue du village voisin, soutenir la mobilisation devant l'école. Avec l'espoir que les services de l'Éducation nationale réviseront leurs premières intentions, lors des traditionnels ajustements de juillet ou de septembre.
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