GARD Il montre ses parties intimes sur Internet et demande des photos dénudées à des enfants

C’est un récidiviste de la corruption de mineurs...
Déjà condamné à 4 reprises depuis 2012 pour « corruption de mineurs », ou « détention d’images pédopornographique », il était encore devant le tribunal correctionnel de Nîmes il y a quelques jours. Et il est poursuivi pour les mêmes infractions.
Cet homme, âgé d'une cinquantaine d'années, est détenu depuis son arrestation le 15 avril dernier. Il a envoyé sur les réseaux sociaux des vidéos de lui en train de se masturber et il demandait des photos de fillettes ou d’adolescentes dénudées.
« Pour moi c’est du virtuel », souligne cet employé d’une grande surface dans les environs de Beaucaire/Tarascon. « J’ai une addiction par rapport aux webcam », ajoute-t-il !
« Oui mais vous pensez que c’est du virtuel pour les enfants que vous sollicitez et menacez si elles ne vous envoient pas les images », tacle la présidente du tribunal correctionnel.
« Il n’y a jamais eu de passage à l’acte et il y en aura jamais », reprend le prévenu. « Vous pensez que vous ne faites pas du mal aux enfants », insiste la magistrate qui relève que l’expert psychiatre a noté « une dangerosité criminologique ».
Le mis en cause souhaite préparer sa défense et un report de l’audience sur le fond lui est octroyé de droit par la juridiction pénale. Il sera jugé le 20 juin prochain sur le fond, mais en attendant il poursuit sa détention provisoire comme réclamé par le parquet de Nîmes. « Il n’y a pas que du virtuel dans la procédure. On voit que monsieur a contacté les victimes au téléphone », dénonce la procureure.
Le mis en cause est prolongé en détention avant son jugement sur le fond, il a été ramené dans les cellules de la maison d’arrêt.