JUSTICE Condamné pour avoir braqué une arme sur la tempe de sa compagne

Un quinquagénaire, déjà condamné par la justice pour des violences ayant entraîné la mort, comparaissait ce vendredi matin devant le tribunal correctionnel d’Alès pour des violences sur sa compagne.
Difficile de démêler le vrai du faux dans les déclarations de la victime qui ont varié à plusieurs reprises. La vice-procureure, Nathalie Welte, en convient et parle de « choses incertaines », mais note cependant une constante : « l’importance du traumatisme » de la victime. Cette dernière a déposé plainte en septembre 2022 suite à des violences de son compagnon. Elle décrit un quotidien difficile, de harcèlement, d’insultes et de menaces, de violences et même de viols. Sur le banc des accusés, le prévenu âgé de 59 ans est dépité : « Elle veut se venger de moi car je lui ai demandé de partir de la maison parce qu’elle me trompe. Elle profite de mon passé pour me faire plonger. » Il est vrai que son passé judiciaire ne plaide pas en sa faveur : 13 mentions au casier, dont une particulièrement grave de violences ayant entraîné la mort.
Mais pour cette journée du 4 septembre 2022, l’accusé est formel, il n’a « rien fait ». Oui, il a bu plusieurs Pastis avec elle au bar du village, ce qui est une habitude quasi-quotidienne pour ce couple. Oui, il détient une arme dans sa table de nuit, ce qui au vu de son passé n’est pas du meilleur effet devant un tribunal. Mais jamais, assure-t-il, il n’a mis cette arme sur la tempe de la partie civile à leur retour au domicile. Le parquet ne partage pas cette version : « Il est dangereux », enfonce Nathalie Welte qui requiert deux ans de prison ferme avec un mandat de dépôt différé.
Pour la défense de l’accusé, maître Olivia Betoe Schwerdorffer s’avance à la barre et plaide brillamment. Elle s’engouffre dans toutes les brèches : « Le ministère public reconnait de nombreux éléments d’incertitude, mais à l’écouter ce ne serait pas grave. Ben moi, ça me dérange. On a un dossier fondé sur des déclarations mensongères de la partie civile. » L’avocate alésienne poursuit : « Ce que je pense, c’est qu’il y a une présomption de violence au regard du casier judiciaire de mon client. (…) Mais ce dossier est flou, il est vide. L’émotion ne peut pas prendre le pas sur le droit. » Le tribunal a, semble-t-il, été sensible aux arguments de l’avocate puisque son client évite la détention. Il est toutefois condamné à 18 mois de prison dont 6 avec un sursis probatoire pendant deux ans. La partie ferme de la peine, soit 12 mois, devrait se faire sous bracelet électronique.
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