Pour lui il ne s'agit que d'une simple bousculade avec son fils. " Il m'a déjà cassé deux voitures", rouspète comme pour se justifier le père de famille dans la box des prévenus du tribunal correctionnel de Nîmes. À 64 ans, cet homme comparait pour des violences survenues lors du réveillon de Noël dans un village proche de Nîmes. Ce soir-là l'épouse, son fils, mais aussi sa belle-famille et des jeunes enfants attendent le retour du papa parti boire un verre avec des amis dans un bar proche. "Vous étiez alcoolisé, vos proches disent que vous aviez bu", demande Alexia Bouchon, la présidente du tribunal? "J'ai bu un café, je ne bois jamais d'alcool lorsque je sors, j'ai peur du contrôle des gendarmes", répond le prévenu qui n'a pas échappé le 24 au soir à un placement en garde à vue. Car pour la Justice il s'agit de violences avec une arme... Après l'altercation verbale puis physique avec son fils, il aurait blessé son épouse au couteau. Des faits que le prévenu nie totalement.

Il a fallu ces actes violents la nuit de Noël, pour que l'épouse depuis 27 ans de monsieur, indique qu'elle est victime de violences depuis plus de deux décennies. "Mais il n'y a aucune plainte en 27 ans de mariage", "c'est n'importe quoi", ajoute le mis en cause défendu par maître Victoria Morgante  

Une dame qui veut maintenant divorcer depuis cette nuit de Noël. "Elle a une marque de violence au niveau du cou ", ajoute la présidente du tribunal. Un homme qui malgré ses dénégations a été reconnu coupable des violences survenues au domicile familial la nuit de Noël. Il écope d'une peine sans incarcération. Il est puni de 4 mois avec un sursis probatoire, mais surtout d'une interdiction de se rendre au domicile familial.