« Ses chats sont toute sa vie. Et l’un d’entre eux est entre la vie et la mort. Ma cliente n’a donc pas pu venir », explique maître Ludivine Glories quand le président du tribunal correctionnel nîmois souhaite aborder un nouveau dossier ce jeudi matin. En temps normal, appelons un chat un chat, malgré tout l’amour que les magistrats portent certainement aux animaux, l’argument de l’avocate d’Angélique n’aurait probablement pas fait long feu. Mais l’ailurophile, c’est le nom que l’on donne aux personnes qui aiment les chats, a de la chance. Elle devait, ce jeudi matin, répondre d’un outrage commis à l’encontre d’un juge nîmois. En somme, un collègue du président de l’audience du jour qui fait part de son embarras… « C’est un magistrat que je connais. Je ne suis pas à l’aise avec ce dossier. Il aurait peut-être fallu le délocaliser », indique le juge de manière transparente. Il préfère renvoyer l’affaire. Le temps pour le chat d’Angélique, souhaitons-le, de se remettre sur patte.