NÎMES 10 sangliers tués au quartier de Vacquerolles lors d'opérations encadrées

Les 5 sangliers tués et laissés pendant 4 jours en bordure d'une propiété du quartier de Vacquerolles. Photo B.DLC, le lundi 2 juin à 12h.
Des sangliers avaient été laissés plusieurs jours en bordure d'une propriété (voir photo). Des habitants ont contacté notre rédaction lundi...
Au total 10 sangliers ont été tués au quartier de Vacquerolles à Nîmes, particulièrement impacté par la prolifération des sangliers ces derniers mois. De nombreux habitants s'interrogeaient sur l'inaction de la municipalité ou de l'Etat. Force est de constater que la Préfecture avait pris les choses en main...
"Par la destruction de 10 sangliers au total, ces 3 interventions ont permis de faire cesser les risques occasionnés par la présence de ces animaux sauvages, au bénéfice des habitants du quartier", indique ce matin la Préfecture du Gard. Car dans notre précédent article de lundi 2 juin, une erreur est relevée et des précisions sont nécessaires. Il ne s'agit donc pas d'habitants du quartier qui auraient effectué une chasse sauvage, mais d'une action coordonnée, bien que les sangliers tués aient été laissés quatre jours en bordure d'une clôture et à trois mètres à peine du mur d'enceinte d'une habitation (voir photo). Avec la chaleur, une odeur pestilentielle était constatée sur place. "C'est le syndicat de copropriété (le president) qui saisi les louvetiers. C'est également lui qui, en accord avec les louvetiers a agréé que les carcasses soient laissées sur place.", poursuit la préfecture
"En réalité, l'action était strictement encadrée. Ce sont deux lieutenants de louveterie, porteurs de leur tenue réglementaire, qui sont intervenus dans le quartier de Vacquerolles à la demande d'un syndicat de copropriété, en raison des nuisances bien décrites dans cet article", souligne ce lundi la Préfecture. "Il y a eu 3 interventions réalisées au titre de l'arrêté préfectoral en vigueur portant autorisation de destruction d'animaux d'espèces de faune
sauvage occasionnant un risque pour la santé publique ou la sécurité publique dans le département du Gard", ajoute les autorités.
Par ailleurs, la communication de l'État permet de mieux appréhender le problème : "Cet arrêté permet aux seuls lieutenants de louveterie, ou aux agents du service départemental de l'Office français de la biodiversité, ou aux agents de développement assermentés de la Fédération départementale des chasseurs du Gard et agents de la brigade animalière du SDIS, d'intervenir afin de faire cesser les risques pour la santé ou la sécurité publique". "En aucun cas ces interventions ne sont possible pour d'autres personnes que celles précédemment indiquées".