À une semaine de la feria, le bassin alésien se lance officiellement dans sa saison touristique, essentielle pour la vitalité d'un territoire, tant en termes d'économie que d'animations. Cette "politique publique horizontale qui touche un certain nombre de délégations et territoires", selon Christophe Rivenq, a ainsi contribué à hauteur de 16 milliards d'euros au PIB national en 2024 et "double la population alésienne et cévenole entre juin et aout", de 150 000 à 300 000 personnes.

"Pas une destination naturelle au premier abord"

"Les touristes profitent de leurs maisons secondaires, mais aussi de plus en plus des campings, hôtels et familles déjà sur place. Cévennes Tourisme a ainsi enregistré 632 000 visites en 2024, soit une hausse de 41 %", se réjouit le président d'Alès Agglo et du Pays Cévennes, qui regrette malgré tout que ce territoire ne soit "pas une destination naturelle au premier abord. Bien qu'on bénéficie d'un territoire touristique à l'égal de beaucoup d'autres, le manque de connaissances régionales et nationales fait que beaucoup de touristes viennent par hasard ou grâce au bouche-à-oreille. Pourtant, quand on vient en Cévennes, on revient en Cévennes."

Du potentiel encore à exploiter

L'élu met ainsi en avant les vallées cévenoles, notamment d'Anduze, Mialet, Thoiras et Saint-Jean-du-Gard, mais aussi l'Observatoire astronomique, symbole du label 'ville porte des étoiles' d'Alès, ainsi que les 2000 km de randonnées du territoire. Le tout forme un ensemble de "lieux touristiques à protéger" et à retrouver sur l'application Alès Agglo Évasion.

L'objectif et la difficulté des collectivités est ainsi "d'allier développement du tourisme et qualité de vie des habitants". Devant la mine témoin, le président d'Alès Agglo a annoncé vouloir "aller encore plus loin pour offrir une seconde vie" à cette pièce d'histoire. Autre axe d'amélioration pour l'élu : la gastronomie. Car même si "on a des bons pinards, Alès Agglo ne compte 'que' un restaurant étoilé".