ALÈS Le printemps alésien s'éclate

À mi-mandat, le Printemps alésien lance son journal baptisé Propolis.
- Corentin MigouleDéjà orphelin du Parti Socialiste depuis un an et demi, le Printemps Alésien, organisation d'opposition de gauche, continue d'imploser. Les partants, La France Insoumise, les Écologistes, Génération.s., L'APRÈS et Ensemble-MAGES évoquent "une volonté d'établir un rapport de force" au sein du groupe.
Le Printemps Alésien éclate en morceaux. L'organisation d'opposition de gauche à Alès voit une grande partie de ses membres la quitter. Les militants de La France Insoumise, les Écologistes, Génération.s., L'APRÈS et Ensemble-MAGES ont en effet envoyé une lettre à l'organisation menée par le PCF pour officialiser leur cission avec le groupe.
"Une animation insuffisamment démocratique"
À l'instar du Parti Socialiste qui évoquait des "problèmes de gouvernance" suite à leur départ en octobre 2023, les nouveaux partants constatent "que la structure ne correspond plus au moment politique, est devenue trop restreinte et son animation insuffisamment démocratique."
Les militants évoquent aussi un "rapport de force" et une gestion "dans les mains de 2 ou 3 personnes. Il semblerait, à notre grand dam, que les discussions se soient arrêtées mardi 11 février, lorsque le PCF, par l'intermédiaire de ses deux représentants, a refusé de poursuivre le dialogue."
"Dépasser le printemps alésien" et "repartir ensemble"
Malgré ces forts différends, les organisations de gauche soutiendront "jusqu'à la fin du mandat" les cinq élus d'opposition (Béatrice Ladrange, Jean-Michel Suau, Paul Planque, Naïma Guernine et le désormais absent Arnaud Bord), "sans perdre l'espoir de renouer le dialogue sur des bases claires et élaborer une liste unique de toute la gauche et de l'écologie pour les prochaines municipales".
Les chances pour la Gauche de reprendre la mairie alésienne seront en effet uniques en 2026, puisque Max Roustan a laissé son écharpe à Christophe Rivenq, marquant un tournant dans l'histoire politique cévenole. Pour saisir cette opportunité, La France Insoumise, les Écologistes, et Génération.s. appellent "à créer une dynamique unitaire au sein d'un nouvel espace politique, une nouvelle maison commune et instaurer un dialogue afin de repartir ensemble". Les militants poursuivent : "Le cadre de ce rassemblement doit être dépassé. Nous avons la volonté de rendre à notre mouvement un fonctionnement collectif avec une gestion et une animation partagées." La réaction de Paul Planque, leader du PCF et Printemps alésien, est à retrouver ICI.