C'est un Jérôme Jackel revanchard, "avec un peu plus d'expérience et de maturité", qui annonce sa candidature, aux municipales de Bagnols-sur-Cèze, en mars 2026. Un temps pressenti pour rejoindre une liste d'union des gauches, à laquelle il s'était greffée lors d'une réunion, en juin dernier, le chef de chantier et producteur de safran, a décidé de prendre un tout autre chemin. "Je renouvelle l'expérience de 2020, avec une liste citoyenne", martèle-t-il, ce jeudi soir, déterminé à faire entendre sa voix.
Le cahier de doléances comme référence
Aux côtés de six membres de sa future liste, dont figure une ancienne adjointe de la majorité de Jean-Yves Chapelet, les prémices d'un programme ont été dessinées. En s'inspirant du cahier de doléances dépouillé, les membres de "Bagnols-sur-Cèze en commun" fixent un cap, mais pas "de priorités", car "elles sont toutes sur un piédestal", explique Manuel Martinez. Toutefois, la sécurité fait office d'un des sujets majeurs abordés.
Police de proximité, jeunesse, propreté...
Jérôme Jackel désire instaurer un nouveau climat de confiance, entre les forces de l'ordre et la jeunesse : "Nous voulons remettre la police de proximité et occuper le terrain, pour redonner de la confiance entre les jeunes et la police". En cas d'élection, le Bagnolais et son équipe ne souhaitent pas mettre la jeunesse sur le carreau, en "accompagnant les jeunes pour qu'ils s'épanouissent et deviennent autonomes", développe-t-il. Parmi les projets à mener, ceux-ci souhaitent créer une MJC (Maison des jeunes et de la culture, NDLR). Enfin, le quadragénaire a exprimé sa volonté de "promouvoir la propreté", tout en "dynamisant le patrimoine et le centre-ville", sans oublier de "combattre le désert médical", pour "attirer les Bagnolais".
"Il n'y avait pas d'alchimie"
Interrogé sur sa décision de monter cette liste, le sympathisant gardois de François Ruffin, du mouvement "Gagner", est revenu, sans mâcher ses mots, sur le mariage manqué avec des membres du parti de Gauche : "Quand il y a des egos, il faut qu'ils sachent se contrôler. J'ai tout fait, je me suis relégué. On a fait des réunions, mais il n'y avait pas d'alchimie", a-t-il confié.
Après la liste de l'Union des droites et celle menée par Michel Cegielski, c'est la troisième candidature officialisée, à Bagnols-sur-Cèze, en vue des municipales... dans l'attente que d'autres têtes de liste émergent.