« Le tribunal administratif de Paris a rendu son ordonnance, il y a des choses très lourdes à l’intérieur, commence le maire. Mahjoub Mahjoubi est vice-président de l’association qui a le bail (l’Association des musulmans du Gard Rhodanien, NDLR), et j’ai la possibilité de résilier ce bail du moment qu’il est utilisé à d’autres fins que celles prévues. » Ce 4 mars, le juge des référés du Tribunal administratif de Paris a validé l’expulsion de Mahjoub Mahjoubi, estimant « que les propos tenus par l’intéressé sont soit de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État, soit constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes et sont ainsi suffisamment graves pour justifier son expulsion hors de France, alors même que la durée de sa résidence et ses attaches y sont fortes. »

Le maire rappelle que « le bâtiment est municipal, c’est un bail emphytéotique, à la fin tout ce qui est construit dessus appartient à la personne qui a fait le bail, normalement 99 ans. J’avais demandé à ce que la bail soit le plus court possible, 18 ans », précise-t-il. La demande de résiliation sera présentée au conseil municipal du 2 avril.

Le maire rajoute qu’il a « informé le président de l’association, comme depuis le début. » Quant à la suite, le maire ne se prononce pas : « On verra. Je fais les choses étape par étape. »