Publié il y a 1 an - Mise à jour le 17.03.2023 - Thierry Allard - 3 min  - vu 692 fois

BAGNOLS/CÈZE La place Bertin-Boissin en travaux jusqu’en juin

Le premier adjoint Maxime Couston, le conducteur des travaux de voirie chez Robert TP Julien Monteyremard et le responsable de l'agence Cereg Thomas Peltier sur le chantier ce vendredi matin

- Photo : Thierry Allard

Les travaux de la place Bertin-Boissin, qui ont démarré en octobre, battent leur plein actuellement. Ils se poursuivront jusqu’au mois de juin, et à l’issue, la place aura complètement changé de physionomie.

« C’est un chantier sensible », pose d’emblée le premier adjoint au maire, Maxime Couston. Il faut dire que la place Bertin-Boissin est à la fois très passante — la circulation alternée parfois chaotique qui sévit depuis des semaines peut en attester — et elle regroupe plusieurs restaurants et activités. Sensible aussi car il ne s’agit pas seulement de refaire une jolie place, mais aussi de s’occuper des réseaux qui passent sous la voirie.

Et qui passaient même sous les terrasses des restaurants : il a donc fallu les déplacer et les détourner. Quant au réseau pluvial, qui allait inonder l’avenue Charrier toute proche à chaque gros orage, il a été délesté et réparti sur d’autres rues. Concernant cette partie réseaux, « on est en train de finir cette semaine et la semaine prochaine », avance Thomas Peltier, le maître d’ouvrage pour Cereg. Le chantier accuse une quinzaine de jours de retard du fait de petites « difficultés de coordination », sur les réseaux, admet le premier adjoint.

Cependant, le plus gros des réseaux est fini, ce qui permet d’attaquer la voirie « dès aujourd’hui (vendredi, NDLR), ce sera la partie visible de ce gros chantier, les Bagnolais vont commencer à voir se dessiner la place dans sa nouvelle version », reprend-il. « Nous allons faire secteur par secteur, en privilégiant ce qui est devant les restaurants pour les libérer au plus vite, dès la semaine prochaine les bétons seront coulés au droit des façades », précise Julien Monteyremard, conducteur des travaux voirie chez Robert TP.

Dix arbres en plus

La future place verra les voitures circuler d’un côté et de l’autre de l’allée de platanes, qui sera conservée en l’état, entre le rond-point Baron-Le-Roy et un mini-giratoire qui sera créé au bout de l’avenue Langevin, à la fameuse et officieuse « place t’as mal où », centre névralgique du marché du mercredi. Ce mini-giratoire sera plat, et marqué en son centre d’une plaque en acier reproduisant les armoiries de la ville.

Le plan de la place Bertin-Boissin nouvelle version • Visuel : Cereg

La végétalisation de la place va aussi être améliorée : « Nous allons rajouter dix arbres et les mettre dans l’alignement de l’avenue Charrier et de la Poulagière (la rue Fernand-Crémieux sur le cadastre, NDLR) », précise Maxime Couston. La circulation est donc déportée d’un côté et de l’autre de l’allée de platanes, en lieu et place de l’ancienne contre-allée, pour « privilégier le côté ludique de la place en agrandissant les terrasses des restaurants », rajoute l’élu. Il s’agit aussi de faire de la place à un cheminement piéton, les vélos partageront la voie avec les voitures sur une place qui sera classée en zone 30 km/h. La face sud bénéficiera aussi de terrasses agrandies, avec un trottoir de cinq mètres contre un mètre actuellement. Et au bout du boulevard Lacombe, une aire de jeux, sur le modèle de celle de la place Jean-Jaurès, sera créée.

Évidemment, tout ça se fait en lieu et place de stationnements, la place en perdra une quarantaine. Autre dossier : l’éclairage. « Il y aura un éclairage fonctionnel pour la chaussée, et plus un éclairage d’ambiance côté terrasses », précise Thomas Peltier. Des terrasses qui seront peut-être uniformisées, en tout cas une étude en ce sens est en cours, précise le premier adjoint. Une fois finie, la place accueillera toujours des stands du marché hebdomadaire, mais elle sera réservée « aux horticulteurs », avance le premier adjoint. Des conséquences se feront jour aussi pour la fête foraine, puisque « on ne mettra pas les mêmes métiers forains ici », glisse Maxime Couston.

En tout, il y en a pour 1,6 million d’euros hors taxes, financés par la mairie, l’Agglo du Gard rhodanien sur la partie réseaux humides, mais aussi l’État via l’action Coeur de ville et le région Occitanie. Les travaux doivent s’achever à la fin juin, mais les terrasses des restaurants seront finies avant, sans doute fin avril.

Thierry Allard

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