L’Uzège est « une terre de gastronomie », rappelle le président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès, Fabrice Verdier, au moment de présenter l’événement, vendredi. Spontanément, on pense à la truffe, mais aussi à la multitude de restaurants que compte la cité ducale. L’Uzège a aussi son mot à dire sur la culture, avec l’Ombrière ou encore la Librairie de la Place aux Herbes, qui fait régulièrement venir des auteurs de renom, comme Amélie Nothomb ou dernièrement Douglas Kennedy.

Ceci posé, on comprend ce qui a poussé Éric De Kermel, journaliste, auteur et éditeur impliqué dans la Librairie de la Place aux Herbes, à impulser la création de ce festival. Un festival ambitieux, « aux invités nationaux et locaux, pour faire se rencontrer l’enracinement local et des propositions nationales », pose-t-il. Ainsi, François-Régis Gaudry, qui produit l’émission « On va déguster » sur France Inter tous les dimanches, sera de la partie tout du long, et des invités de prestige, comme Pierre Gagnaire, Florent Pietravalle ou encore Anne-Sophie Pic, viendront à l’Ombrière pour des rencontres. Ces grands noms au rayonnement national voire international seront accompagnés de chefs gardois, dont la liste complète reste à affiner.

L’Ombrière sera le coeur du festival, avec ces rencontres le samedi et le dimanche. Des rencontres qui feront donc aussi la part belle à la culture, avec dès le vendredi une conférence mêlant gastronomie et cinéma à travers le cas de Bertrand Tavernier avec le journaliste de France Inter Laurent Delmas, entre autres. La médiathèque d’Uzès accueillera une exposition de photos et une dictée gastronomique de tous niveaux. La Librairie de la Place aux Herbes accueillera des rencontres, et le cinéma des projections, dont trois avant-premières nationales. Le collège Lou Redounet accueillera lui aussi des temps forts du festival, notamment une conférence sur le bien vieillir en recettes.

Le festival proposera aussi un prix littéraire, avec dix livres finalistes. Bref, pour une première, le programme de Saveurs & Savoirs est dense, et représente « un défi, même si nous sommes convaincus d’être dans le meilleur lieu pour imaginer un festival comme celui-là », estime Éric De Kermel. L’idée étant de le pérenniser pour « animer le secteur hors-saison », glisse le maire Jean-Luc Chapon.

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