Et en 26 ans, ce qui était au début un petit festival est devenu « le fer de lance des écritures itinérantes », salue la maire de Villeneuve Pascale Bories. Ce qui n’empêche pas Villeneuve en scène de se considérer comme « le jardin du festival d’Avignon », tout près de la cité des papes mais dans une ambiance plus tranquille.
Organisé par la mairie via sa régie des festivals et soutenu notamment par la Région, car « la culture est le ciment de la société », rappelle la conseillère régionale Monique Novaretti, le festival est la vitrine de ces spectacles écrits pour sortir des murs du théâtre et être donnés à l’ombre d’un arbre, dans un chapiteau ou une cour d’école.
On y retrouve « l’espèce de transe joyeuse » de « Short people », de la compagnie Vilcanota, le « spectacle protéiforme et immersif » « Vrai », de la compagnie Sacékripa, la pièce conçue comme une émission littéraire « Rire de tous les mots » de la compagnie TSF, le théâtre équestre de la compagnie Equinote avec « Avant la nuit d’après » ou encore la « Valse à Newton » de la compagnie le Grand jeté et son pendule géant évoquant le passage du temps. Des sujets graves sont traités avec sensibilité et poésie, comme les violences sexuelles sur mineure dans « La boîte de Pandore » de la compagnie Betterland ou la maladie d’Alzheimer dans « Autrement qu’ainsi » de la compagnie Yann Lheureux.
Bref, une édition qui s’annonce éclectique, invitation à la découverte de formes de théâtre hors les murs. Plus d’informations et programmation complète ici.