La terrible comptabilité des victimes collatérales du trafic de drogue augmente inlassablement à Nîmes. Des personnes tombent, meurent, sans lien avec les stupéfiants. Il y a ceux qui mettent le doigt dans l’engrenage de la vente de drogue et qui sont ensuite les cibles des règlements de compte. Pire, il y a ceux qui ne participent pas aux trafics et qui en sont les victimes directes et éternelles. Des tragédies avec des familles qui sont écrasées par le chagrin après la perte d’un être cher.
Des hommes tués, des enfants touchés comme Fayed 10 ans, mort pour rien au quartier de Pissevin, dans l’Ouest nîmois, en août dernier. Ceux qui restent sont des miraculés comme ce petit garçon de 8 ans, qui a vu son père mourir sous ses yeux le 20 février, dans un autre quartier, à l’Est de la ville, au Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes. Les malfaiteurs n’ont pas fait dans la dentelle, ils ont ouvert le feu sur la voiture dans laquelle était assis l’enfant. Une erreur de cible.