« Je repars », dit-il sobrement, en réponse aux questions que lui ont posé ses administrés dernièrement. En réponse aussi à l’entrée en campagne d’un de ses adjoints actuels, Jean-Baptiste Mangin, avec qui il avait senti « une petite distance s’installer ces derniers temps ». Un épisode qui « clarifie la situation et nous oblige à rentrer un peu plus tôt en campagne », poursuit-il, affirmant travailler sur sa liste « depuis un moment ».
Cette liste, elle est « quasi constituée », avec « 5 élus actuels sur 12 à repartir, et dans les 7 qui partent, une grande partie ne repartiront nulle part. » Louis Donnet défend son bilan, au terme d’un mandat « pas facile pour tout le monde, avec le covid, mais nous avons fait avancer énormément de choses, nous avons rénové notre centre urbain, mené la rénovation et l’extension de l’école, la rénovation complète de l’éclairage public. » Le maire sortant concède « des choses qu’on a peut-être moins bien réalisé, comme la participation citoyenne, mais le covid a chamboulé les relations, a apporté beaucoup de perturbations. »
À la retraite depuis peu, ce désormais ancien du CEA Marcoule se dit « disponible pour faire un mandat à plein temps pour la commune », qui flirte désormais avec la barre des mille habitants. Un mandat lors duquel il compte bien s’investir à nouveau au niveau intercommunal, après avoir échoué à prendre la présidence de la Communauté de communes du Pont du Gard en 2020 face à Pierre Prat.
« J’ai dit à mes collègues que j’étais disponible pour apporter ma contribution à la Communauté de communes, je n’ai pas envie d’en partir et mon équipe non plus, affirme Louis Donnet. Je reste persuadé que nous avons besoin de cette entité, mais il nous faut trouver un moyen d’en développer les activités. » Et le maire sortant de citer notamment l’extension de la zone d’activité de Domazan, un projet au long cours, avant de conclure : « il y aura de forts enjeux sur la Communauté de communes. »