« C’est une histoire d’incompréhension et de haine, entre deux peuples mais aussi entre deux hommes », résume Éric Dars, scénariste de « Germanicus et la colère barbare ». Arminius est un Germain qui a été éduqué à la romaine. Il a même été élevé au rang de chevalier par Rome. L’empereur Auguste, qui a parfaitement confiance en lui, l’envoie aider un général romain à pacifier les troupes germaines. Mauvaise idée. « Arminius va retourner sa veste et trahit Rome », raconte Éric Dars. Il fomente une révolte et tend un piège au général romain. Le résultat : trois légions romaines et les civils qui les accompagnent sont décimées, soit un total d’environ 25 000 morts en trois jours. Le nouveau spectacle des journées romaines de Nîmes démarre avec cette fameuse bataille de Teutobourg, qui laisse un goût particulièrement amer aux Romains.
Ils en ressortent avec une unique envie : se venger
Cinq ans plus tard, l’empereur Tibère trouve le candidat idéal pour laver l’affront, son neveu Germanicus. « On le dit beau, fin politique, grand stratège, décrit Éric Dars. Il cumule toutes les vertus ». Sur le terrain, il est sans pitié : « Il va mener une politique très brutale, brûler les villages, réduire en esclavage… dans le but de coincer Arminius. » Y parviendra-t-il ? Éric Dars répond d’un sourire et refuse d’en dire plus.
Ce professeur d’histoire …