Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 15.03.2024 - Anthony Maurin - 5 min  - vu 160 fois

NÎMES En mars, au Musée de la Romanité

Le Musée de la romanité de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

En ce mois de mars, le cycle « Homo Detritus » touche à sa fin et des rendez-vous passionnants sont actés. Visite guidée, table-ronde, conférence de Baptiste Monsaingeon…

Découvrez la collection du Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Le musée participe pour la première fois à la Semaine nationale de la petite enfance avec une visite-atelier spécialement pensée pour les tout-petits et leurs parents. Un nouvel Apér’Opéra vous entraînera sur les traces de personnages féminins puissants enracinés dans la mythologie et dans la Bible...

Pour les collections permanentes, chaque samedi et dimanche à 15h (sauf 1er dimanche du mois gratuit), vous pourrez connaître les petits détails historiques, les anecdotes qui font sourire, et trouver des réponses à vos questions. Alors n’hésitez plus et faites le choix de la visite guidée découverte des collections permanentes ! Les guides-conférenciers vous entraînent sur les chemins de l’Antiquité à Nîmes pour 1h30 et contre 12 euros…

Dans le cadre de « L’Antiquité au féminin », rendez-vous ce dimanche 17 mars à 14h30. Une déesse n’est pas une femme. Le statut divin l’emporte sur le genre et les fonctions attribuées aux dieux et aux déesses ne sont pas systématiquement déterminées par l’organisation du panthéon en féminin/masculin. Les déesses, aussi nombreuses que les dieux et aussi puissantes, vont à la guerre et participent au même titre que leurs homologues masculins à la vie politique de l’Olympe. Oubliez vos idées reçues sur l’Antiquité et allez découvrir ces déesses aux multiples facettes pour 1h30 contre 12 euros.

Le Musée de la romanité de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Concernant le jeune public, une visite-promenade pour les 3-5 ans sur la mosaïque des sens est prévue le dimanche 31 mars à 10h30. Enfin une première approche des collections du musée spécialement pensée pour les tout-petits ! Accompagnés de leurs parents, les mini-visiteurs devront aider Romain le dauphin dans sa quête : retrouver son ami, Gaston, le petit nageur noir. Pour cela, il faudra découvrir les indices dissimulés dans les différentes mosaïques croisées sur leur parcours… Une visite aux allures de merveilleux voyage des sens, où observer, toucher, sentir, écouter et goûter sera d’une aide précieuse. Prévoir une heure et trois euros par enfant, neuf euros pour les adultes avec une offre famille (2 adultes + 2 enfants) pour 21 euros. Avec accompagnant (maximum deux enfants pour un adulte).

Autre nouveauté, la Semaine nationale de la petite enfance et la visite-atelier famille pour les 3-5 ans sur le thème de « Je t’emmène... au musée ! » les mercredi 20 mars à 10h30, samedi 23 mars à 10h30 et dimanche 24 mars à 10h30.

Allez passer un chouette moment en famille au musée pour en découvrir ses collections exceptionnelles. Ces dernières regorgent de pièces emblématiques, à commencer par ses nombreuses mosaïques. Les tout-petits seront amenés à observer manipuler, comparer et comprendre les usages de cet élément de décoration très prisé des Romains. Une découverte ludique et adaptée à leur jeune âge qui sera suivie d’un atelier où tout le monde mettra la main à la pâte pour réaliser sa propre mosaïque ! L’occasion également de découvrir l’ensemble de l’offre proposée par le musée à destination des tout-petits. Durée d’une heure au tarif exceptionnel de neuf euros.

Pour les gourmands, un « Parcours des p’tits poussins » en partenariat avec La Tabletterie de l’excellent Charly Bascou est organisé le dimanche 31 mars à partir de 10h. En ce dimanche de Pâques, et pour la seconde année consécutive, le Musée de la Romanité propose aux enfants une quête originale : ils devront inspecter attentivement le musée pour retrouver œufs, cloches, poules, lapins etc. qui décorent les collections. L’objectif est simple, tous les retrouver pour repartir avec une délicieuse récompense chocolatée ! Entrée musée, sans supplément, sans réservation mais dans la limite des stocks disponibles.

Musée de la Romanité Aprér'Opéra (Photo Anthony Maurin)
Au Musée de la Romanité, dans l'auditorium avec un beau et bon moment : Aprér'Opéra (Photo Anthony Maurin)

Venons-en à l’Apéro’Opéra sur le thème de « La force des femmes » avec Jennifer Michel (soprano), Carlos Natale (ténor) et Méré Masuda (piano) le vendredi 29 mars à 19h. Ce nouveau rendez-vous propose un parcours lyrique à la découverte de personnages féminins puissants enracinés dans la mythologie et dans la Bible.

Alceste, Hélène et Salomé sont les héroïnes combattantes dont les contradictions, l’humanité et le courage font pâlir les personnages à leurs côtés. Vous entendrez à cette occasion des extraits de Pâris et Hélène et Alceste de Gluck, ainsi que d’Hérodiade de Massenet. Ce moment musical sera suivi d’un temps de partage convivial entre le public et les artistes autour d’un verre de vin d’un domaine de l’AOP des Costières de Nîmes.

En partenariat avec l’AOP des Costières de Nîmes, Auday musiques et le Conservatoire de Nîmes, d’une durée d’1h30 avec apéro pour 19 euros.

Pour finir, les déchets des sociétés du passé représentent aujourd’hui une véritable mine d’or pour les archéologues. L’étude de ces déchets et des traces de l’activité humaine sur son environnement permettent de mieux comprendre ces sociétés, mais aussi d’interroger nos usages actuels. À travers ce cycle, qui se termine en ce mois de mars, c’est une réflexion active que vous propose le Musée afin d’aller de l’avant.

Cette présentation réalisée par l’Inrap vous amène à la découverte de quatre poubelles de l’Histoire : néolithique, gallo-romaine, médiévale et contemporaine. La poubelle est le réceptacle de tout ce que les hommes jettent et abandonnent. Présente à travers l’histoire, elle est pour l’archéologue un instantané de la vie à la période durant laquelle elle a été constituée.

Le chercheur y trouve des matériaux et des objets témoignant d’habitudes alimentaires, de modes de vie et de savoir-faire. À l’instar des poubelles des siècles passés, nos poubelles contemporaines se révéleront, pour les générations futures d’archéologues, de vraies mines de renseignements sur nos habitudes de vie. Elles seront des marqueurs temporels essentiels à la compréhension de l’époque que nous vivons.

L'auditorium du Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Une table-ronde participative est prévue le mercredi 20 mars à 18h30 sur le thème « Que découvriront les archéologues du futur ? Regards croisés sur le devenir des déchets dangereux et leur impact sur les générations futures. »

Organisée et animée par les étudiants du master de Psychologie Sociale et Environnementale (Unîmes). Avec les chercheurs de l’université de Nîmes spécialisés en sciences des risques : laboratoire CHROME et laboratoire PROJEKT. Les étudiants du master de Psychologie Sociale et ­ Environnementale ainsi que des chercheurs de l’université de Nîmes, spécialisés en sciences des risques, vous invitent à échanger sur la question des déchets (en particulier les déchets dangereux et nucléaires).

À partir de regards croisés impliquant des disciplines telles que la psychologie sociale et environnementale, l’histoire contemporaine, la géochimie et le design, nous vous proposons un format d’échange interactif autour de la question des déchets, de leur devenir et de leur impact sur la vie des générations futures.

Une visite quidée, « Histoires d’ordures : du déchet au musée » sera à faire le dimanche 24 mars à 11h. Un déchet n’a aucun intérêt. Vraiment ? La valeur d’un objet change selon qui l’a en main. De la mise au rebus au remploi, en passant par le recyclage, nous découvrons à travers les collections du musée comment on a traité dans le passé les objets devenus inutiles, et ce qu’ils peuvent nous apprendre aujourd’hui des sociétés du passé (1h30 pour 12 euros).

Puis, une conférence. « L’Anthropocène est-il un poubellocène ? » et sera donnée par Baptiste Monsaingeon, sociologue et maître de conférences, laboratoire REGARDS, université de Reims en Champagne-Ardenne le mercredi 27 mars à 18h30.

Partant du constat de l’omniprésence actuelle des déchets, notamment plastiques, dans les milieux naturels, il s’agira de réfléchir à la façon dont les sociétés contemporaines œuvrent malgré elles à la production d’un futur archéologique qui pourrait s’avérer inhabitable. Pour autant, est-il seulement souhaitable d’aspirer à un monde « sans déchets ».

Anthony Maurin

Nîmes

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