Lors de cette cérémonie, les intervenants ont rappelé les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et notamment la rafle du « Vel ’d’Hiv » qui s’est déroulée les 16 et 17 juillet 1942. Mathias Nieps, secrétaire général adjoint de la préfecture du Gard, a fait la lecture d’un message de Patricia Miralles, la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. « Ce crime a été commis en France, par la France ». De son côté, Guy Laïck a tenu à rappeler « L’antisémitisme n’est pas résiduel en France. Il y a 2 000 demandes de départ des juifs de France ».
Le président de l’Association cultuelle israélite de Nîmes et du Gard a ensuite donné une liste de personnalités française d’origine juives allant de Simone Veil à Jean-Jacques Goldman : « Imagine-t-on la France se priver de tous ces talents ? ». Puis il a rappelé le discours de Jacques Chirac, qui, le 16 juillet 1995, avait déclaré au sujet de la « rafle du Vel’d’hiv » : « La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable ». Enfin, David Storper, le président du collectif « Histoire et mémoires » a rappelé un autre fait historique de triste mémoire : « Il y a eu aussi « La rafle de Nîmes » qui a concerné des dizaines de familles. Elles étaient traquées non pas pour ce qu’elles avaient fait, mais pour ce qu’elles étaient ».
Après les prises de paroles, a eu lieu les déposes de gerbes de :
- L’association Mémoire et Histoire
- L’Association cultuelle israélite Nîmes et Gard
- Nîmes Métropole
- Le Département du Gard
- La Région Occitanie Pyrénées Méditerranée
- Le sénateur du Gard Laurent Burgoa
- Le député du Gard Yoann Gillet
- Le maire et le conseil municipal de Nîmes
- La préfecture du Gard
La cérémonie s’est terminée par la sonnerie aux morts, une minute de silence et la Marseillaise.