NÎMES Violences au Chemin-bas d'Avignon : le Parti socialiste tape fort sur Jean-Paul Fournier

L'école Jean-Moulin au Chemin Bas
- Photo Norman Jardin"Le maire de Nîmes n'a-t-il pas vu arriver au long de ses vingt années de mandats ce type de situation très nuisible à l'image qu'il veut donner de la Ville ?"
Dans un communiqué, la section du Parti socialiste de Nîmes fait savoir qu'elle "déplore qu’une fois de plus (et de trop) le quartier du chemin Bas d'Avignon a vécu des scènes de violences armées. Le trafic de stupéfiants à Nîmes atteint des niveaux de violences entre les différents dealers qui ne sont plus acceptables. L'attitude de certains élus locaux renvoyant systématiquement sur l'Etat la sécurisation des quartiers dits "sensibles" à Nîmes ne doit pas leur servir à se défausser d'une part de responsabilité partagée."
Nicolas Nadal, responsable de cette section ajoute : "On sait pertinemment que les trafics en tous genres prospèrent dans des zones particulièrement touchées par le chômage et la précarité. La paupérisation de ces lieux de vie au sein d'une ville parmi les plus pauvres de France est un terreau fertile pour les délinquants. Et il n'est pas exclu que nombre d'entre eux participent à une forme d'aide familiale. Multiplier le nombre de policiers municipaux ou nationaux c'est bien, mais cela doit aussi s'accompagner d'un développement économique créateur d'emplois. Et donc contribuer à plus de sécurisation sociale et financière pour les familles."
Et de conclure : "Le maire de Nîmes n'a-t-il pas vu arriver au long de ses vingt années de mandats ce type de situation très nuisible à l'image qu'il veut donner de la Ville ? Sa politique de travaux destinés à embellir le centre pour renforcer son attractivité touristique n'a-t-elle pas masqué le quasi abandon des quartiers dits populaires ? Toutes ces questions doivent être posées. Et n'oublions pas que la droite nîmoise a toujours soutenu les politiques d'austérité prônées par la droite. Les moyens mis dans la sécurité intérieure ont été réduits pour des raisons dites d'économie budgétaire. On ne l'a pas entendu réagir à cette politique quand les différents plans d'austérité ont été engagés par ses amis aux gouvernements de l'époque."
Le Parti Socialiste rappelle qu'il "se tiendra toujours prêt à une réflexion commune inter-partisane pour trouver toutes les solutions possibles pour que notre ville ne vive plus à l'avenir dans l'insécurité permanente. Que ce soit économique ou dans la vie de tous les jours pour tous ses concitoyens."
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