CAISSARGUES Départ des gens du voyage : le maire constate des dégâts mineurs sur le stade

Ce matin sur le stade municipal de Caissargues, le maire Olivier Fabregoul et son premier adjoint Éric Fabre
- Coralie MollaretLa communauté des gens du voyage, installée illégalement depuis dimanche sur le stade municipal du village, a quitté les lieux ce vendredi matin.
Peu après neuf heures, ce vendredi, la communauté des gens du voyage, de confession évangélique, a évacué le stade municipal de Caissargues. Leur recours, contestant l’arrêté préfectoral les enjoignant à quitter les lieux, avait été rejeté la veille par le tribunal administratif de Nîmes. Ce jeudi soir, certains membres de la communauté exprimaient leur amertume : « On nous considère comme des voyous… Quand on voit tout ce qui se passe à la télévision… Les gendarmes viennent nous faire partir alors que nous avons des bébés, des personnes âgées ! »
Le départ a finalement eu lieu ce vendredi matin. Le convoi a pris la direction de Pérols, « où, cette fois, il y a une aire de grand passage, contrairement au Gard qui est hors la loi, sur laquelle nous pourrons transiter avant de nous rendre à Vias », explique l’un des pasteurs.
Après leur départ, le maire Olivier Fabregoul, son premier adjoint et les services techniques de la commune se sont rendus sur place. « Je suis évidemment satisfait qu’ils soient partis. Ce qui me dérange, ce ne sont pas les gens du voyage. Nous avons une communauté qui vient chaque année au bois des enfants. Le problème, c’est l’occupation illégale d’un bien communal, de notre patrimoine… », a réagi le maire.
Malgré quelques odeurs d’urine, « l’état du stade est moins catastrophique que ce que je pensais. Le fait d’être allés très vite, notamment les services de la préfecture et du tribunal, nous a permis de préserver le stade », a-t-il souligné. « Ils ont été corrects… On a vu pire avec le dernier campement », reconnaît, plus tard, l’élue face à une administrée, venue promener ses petits enfants dans le complexe sportif.
Côté réparation, l’herbe sera « remise en eau très vite. Il y a aussi quelques trous qui seront à boucher », a ajouté l’édile, qui n’envisageait plus, ce matin, de saisir un huissier pour constater les dégâts.