Publié il y a 1 an - Mise à jour le 09.02.2023 - Coralie Mollaret  - 2 min  - vu 861 fois

ÉDITORIAL Au Parti socialiste, c’est les coquins d’abord

Amis lecteurs, comme beaucoup de gens, vous avez certainement des amis. Mais si vous tenez à eux et à les conserver, ne faites jamais de politique ! 

Ce mardi, lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Nîmes, la guerre des roses a encore fait des siennes. D’un côté, on trouvait Arnaud Bord, le premier fédéral en poste et soutien du premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure. À l'opposé, presque le plus loin possible, le responsable de la motion Refondation dans le Gard, Pierre Jaumain. Les deux hommes s’affrontent aujourd'hui pour prendre la tête de la fédération qui compte environ 400 militants. Ces derniers jours, l’ambiance était délétère à la Maison Jaurès. Ce fameux mardi après-midi de manifestation, chacun était dans son coin, entouré de ses partisans. Le sénateur Denis Bouad et Nicolas Ferrière, collaborateur du conseiller régional Fabrice Verdier, n’étaient pas très loin de Pierre Jaumain. Ils guettaient l’arrivée de la tête d'affiche, la très influente présidente de la Région, Carole Delga. « La patronne » comme on l’appelle dans le milieu (et pas seulement dans celui de la couture). Pour elle et ses ambitions élyséennes, Denis Bouad et Fabrice Verdier n’ont pas hésité à retourner leur veste vis-à-vis d'Arnaud Bord. Arnaud qui ? Oublié le temps où Bouad et Verdier traversaient le département pour venir soutenir Arnaud Bord aux Législatives sur la 4e circonscription. C'était en juin dernier... Oublié le temps aussi de la Présidentielle où Arnaud Bord et Denis Bouad bataillaient ensemble, main dans la main, pour défendre la cause d’Anne Hidalgo. Et surtout, oublié le temps où Fabrice Verdier faisait tellement confiance à Arnaud Bord qu'il lui donnait les clés pour coordonner sa campagne des Législatives 2017. En politique le vent tourne vite, les "amitiés" aussi. Le paroxysme a été atteint lorsque Denis Bouad et Fabrice Verdier se sont rabibochés avec... Alexandre Pissas ! Ces mêmes qui, en 2015, honnissaient l’élu départemental de Bagnols pour avoir négocié la Légion d’honneur en échange de son soutien à la présidence du Département. À l’époque, le candidat à la présidence était un certain Denis Bouad… Finalement, ce qu'il y a de bien avec la politique, c’est que l’on ne s’ennuie jamais. Et comme le chantait si bien Brassens : « Un pour tous et chacun pour eux. Oui, surtout pour eux »...

Coralie Mollaret

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