Publié il y a 2 h - Mise à jour le 09.10.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 262 fois

ÉDITORIAL Édouard Philippe : qui a trahi, trahira !

Edouard Philippe juin 2024 (Photo Anthony Maurin)

Edouard Philippe, maire du Havre, patron du parti Horizons

- Photo Anthony Maurin

Avec quelle légitimité Édouard Philippe peut venir proposer un tel scénario ?

Alors que la France est engagée dans des tensions internationales avec la Russie sur le front ukrainien ; que le Kremlin menace la France et l'Europe ; que le chef de l'État, par son initiative de reconnaissance de l'État Palestinien, a pris des risques pour engager un début de commencement d'une résolution du conflit au Proche-Orient ; que le principal partenaire de la France en matière de défense est aujourd'hui dirigé par l'imprévisible Donald Trump ; Édouard Philippe, maire du Havre, candidat depuis le lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron à la fonction suprême, vient annoncer un beau matin à la radio qu'il serait bien que ce dernier quitte le pouvoir. En matière de trahison, on ne fait pas mieux. L'ex-Premier ministre de Macron durant trois ans connaît bien cela. Il a déjà trahi la droite en quittant Les Républicains aussitôt la victoire de l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande acquise. Qui a trahi, trahira ! Il appelle donc à une « élection présidentielle anticipée » ? Avec quelle légitimité Édouard Philippe peut-il venir proposer un tel scénario ? Lui qui est éloigné du pouvoir depuis plus de cinq ans. Et pour ceux qui s'en souviennent : à l'origine du mouvement des Gilets jaunes avec une hausse imposée du carburant. Aujourd'hui, face à la situation politique nationale, il est prudent de ne pas trop s'avancer. Contre toute attente, une plateforme de stabilité pourrait naître et permettre aux députés et sénateurs d'engager le travail nécessaire pour sortir un budget pour le pays avant le 31 décembre. C'est indispensable pour l'économie, pour notre défense et pour les services publics, notre bien commun. C'est surtout crucial dans l'objectif de respecter la parole de la France. Car tout comme le chef de l'État partout dans le monde, la signature française compte encore un peu. Même si cela contrarie le Havrais, bien trop impatient. Mais la vérité est peut-être ailleurs. Le patron d'Horizons sent bien que sa cote de popularité s'effrite. Dans les mêmes eaux que le député européen de gauche Raphaël Glucksmann, selon les derniers sondages, même Gabriel Attal, patron de Renaissance, le talonne. Pour éviter de sombrer, il préfère sortir les gants de boxe qu'il affectionne et attaquer. C'est pour le moins irresponsable. Et pas très sérieux.

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