Il n'y aura pas d'accord entre Franck Proust et Julien Plantier. Comme les différents entourages l'avaient supputé. Un fossé s'est creusé entre les deux hommes. Et il est trop grand. L'ex-premier adjoint et son successeur ont pris le temps de se voir mardi, comme prévu. Mais les échanges ont tourné court. D'abord parce que Julien Plantier ne veut pas discuter d'autre chose que le partage des deux exécutifs. Mieux, il ne veut plus de Nîmes métropole. C'est la Ville, sa condition. Donc sa tête sur l'affiche et son nom en premier sur la liste. Rien ne lui fera dévier de sa trajectoire solitaire. Et même si son entourage espérait qu'il accepte un deal plus favorable pour intégrer l'ensemble des élus de Nîmes avenir, il n'en sera rien. De son côté, le président de Nîmes métropole ne varie pas : il faut, pour une cohérence politique et dans l'intérêt des Nîmois, une même personne à la tête des deux collectivités. Maintenant, chacun va donc partir à la bataille. Comme le pressentait Objectif Gard il y a plusieurs mois, le premier tour des municipales à Nîmes sera bien une primaire de la droite et du centre. En effet, à ce stade, rien ne dit que Valérie Rouverand et Julien Plantier vont se mettre d'accord. Car ce dernier est dans la même posture avec la candidate officielle de Renaissance. Il est d'accord pour s'associer si c'est lui le premier de la liste et s'il est seul en haut de l'affiche. Trois listes donc. Peut-être quatre si Yvan Lachaud envoie lui aussi son candidat Horizons. Vincent Bouget et Yoann Gillet, respectivement têtes de liste de l'union de la gauche et député RN, probables candidats, peuvent déjà se frotter les mains. Ils n'ont pas besoin de faire grand-chose, ils sont déjà assurés d'arriver dans les premiers. Qui arrivera donc en tête de la primaire de la droite et du centre ? Franck Proust, choisi par Jean-Paul Fournier, a une option favorable, comme le montrait notre sondage exclusif Opinion Way au printemps dernier. Mais les autres accepteront-ils de se désister au soir du premier tour pour le propulser avant le second tour ? Au moins un : Julien Plantier. Selon nos informations, la fin de la discussion entre Franck Proust et son ex-protégé a permis de valider au moins cela : celui qui arrive derrière l'autre se retire. Mais comme la confiance règne, ils vont l'acter devant notaire. Tout cela nous rappelle les fameux engagements entre Jean-Paul Fournier et Yvan Lachaud. L'histoire semble donc se répéter. Et cette fois, elle risque de mal finir pour la droite...
Publié il y a 2 h -
Mise à jour le 02.10.2025 - Abdel Samari - 2 min
ÉDITORIAL Proust-Plantier : Je t'aime… moi non plus !

Cette fois, l'histoire risque de mal finir pour la droite…
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Abdel Samari