Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.02.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 1908 fois

NÎMES MÉTROPOLE L’ultime tentative de Jean-Paul Fournier...

Pour tenter d'empêcher l’éviction de Pascal Gourdel, demain soir en conseil communautaire, le maire de Nîmes a écrit aux 39 maires de l’Agglo.
Conseil communautaire de Nîmes Métropole. Photo : Coralie Mollaret.

Malgré les quelque 9 000 km de distance qui le sépare de Nîmes, Jean-Paul Fournier, en voyage au Texas, n’a pas oublié le conseil communautaire de l'Agglo, demain soir. À l'ordre du jour : l’éviction de l'un de ses proches, Pascal Gourdel, vice-président en charge du développement économique de Nîmes Métropole. Les élus seront appelés à se prononcer sur le retrait de sa vice-présidence, décidé par le président Centriste de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud.

Dans l'espoir d'empêcher cette éviction, Jean-Paul Fournier s’est fendu d’un courrier aux 39 maires de Nîmes Métropole. Dans sa missive, le maire de Nîmes fait référence à l’histoire de l’Agglo : « jamais Nîmes Métropole ne s’est immiscée dans les débats internes qui peuvent survenir au sein de nos communes. Les maires, qui détiennent la légitimité de l’élection, ont toujours été respectés dans leur diversité et dans leur choix. »

C’est que dans la bataille qui s’engage entre Yvan Lachaud et Jean-Paul Fournier, il est question de rapport de forces et de gouvernance. Le maire de Nîmes et ses proches l’ont bien compris et ont mis le paquet dans ce dossier. Jusqu’aux consignes strictes donnés aux maires Les Républicains de boycotter la conférence des maires d’avant conseil communautaire. Ainsi, vendredi matin, à Saint-Chaptes, ni Frédéric Touzellier, ni Jean-Jacques Granat, ni Eddy Valadier, ni Gaétan Prévoteau et encore moins Jean-Paul Fournier, n’avaient daigné honorer le rendez-vous de leur présence. Mais cette politique de la chaise vide n’a pas été du goût des autres maires présents. Une partie en a même condamné la pratique.

La rancune des maires

Vincent Allier, le vice-président et adjoint au maire de Saint-Cômes, a sauté sur l’occasion pour rappeler devant un parterre de maires : « M. Fournier a la mémoire qui flanche. Il ne doit pas se rappeler qu’en avril 2014 ce sont les élus nîmois qui ont barré mon nom à l’élection. » Marjorie Enjelvin, maire de Clarensac et présidente du groupe centriste, n'a pas manqué elle-aussi de réagir : "Trop c'est trop, on a aucun ordre à recevoir de la part de M. Jean-Paul Fournier". Ce nouvel épisode illustre parfaitement la complexité de la situation pour l'édile de Nîmes qui n'a plus autant qu'avant de force de persuasion pour convaincre les maires de l'Agglo. Des élus particulièrement friands des fonds de concours délivrés par Yvan Lachaud et vilipendés par Jean-Paul Fournier. Il y a donc de grande chance que la requête du Nîmois reste lettre morte...

Abdel SAMARI

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