La gestion des ordures ménagères est « l’une des compétences qui a le plus marqué le mandat. On a cassé le logiciel existant. Quand vous changez des habitudes (avec la réforme des tournées, ndlr) ce n’est jamais simple… », a déclaré Franck Proust, président de Nîmes Métropole, sous le regard approbateur de son vice-président chargé de cette compétence, Bernard Angelras. Chiffre à l’appui, l’élu Les Républicains a indiqué que le tri « s’est amélioré de 8 % et [qu’il y avait eu] 14 % de baisse des ordures ménagères vouées à être incinérées ». Et d’annoncer une nouvelle baisse de la Teom* en 2026, sans toutefois en préciser le montant.
Les efforts des usagers ne sont pas la seule raison qui justifie cette baisse. D’autres économies ont été réalisées : l’emprunt sur l’incinérateur est aujourd’hui remboursé, comme l’avait fait remarquer, l’an dernier, l’élue d’opposition Sylvette Fayet, par ailleurs membre du conseil d’administration du Sitom : « Le prix de la tonne incinérée passera de 98 € à 40 € ». L’année 2024, c’est aussi l’année où quatre communes de l’Agglo (Milhaud, Bernis, Caissargues et Marguerittes) n’enfouissent plus leurs déchets à Bellegarde, soit une économie de 700 000 € par an.
Cette année, la taxe sur les ordures ménagères a baissé de 10 %, soit un manque à gagner de 3,5 M€ sur les recettes du budget de Nîmes Métropole.
Teom* (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères)