Publié il y a 1 h - Mise à jour le 30.09.2025 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 41 fois

SAINT-GILLES Fourrière, crèche vivante, corridas… L’essentiel du conseil municipal

Ce mardi, en conseil municipal à Saint-Gilles, deuxième ville de Nîmes métropole

Ce mardi, en conseil municipal à Saint-Gilles, deuxième ville de Nîmes métropole 

- Coralie Mollaret

Conseil municipal de rentrée avec 24 délibérations à l’ordre du jour. Peu importe le sujet, le maire LR Eddy Valadier a fait tout adopter à l’unanimité, oppositions comprises.

Eddy Valadier est-il particulièrement habile, ou ses oppositions sont-elles plus consensuelles qu’ailleurs ? Ce mardi soir, toutes les délibérations du conseil municipal ont été adoptées à l’unanimité, avec les voix de l’opposition. Une performance qui ferait rêver les Premiers ministres d’Emmanuel Macron, désormais heureux quand ils parviennent à faire passer une loi de Finances. La séance a démarré par le traditionnel point d’information du maire, : « Nous avons eu un été festif. Une excellente ambiance a régné grâce à nos forces de l’ordre  », commente l’élu Les Républicains. 

L’été a aussi apporté son lot de bonnes nouvelles sur «  le front de nos demandes d’aides financières : Nîmes Métropole nous a accordé 677 419 € pour les travaux de réaménagement des quais et 500 000 € de l’État. » Concernant le futur musée, la Région «  a confirmé un appui à hauteur de 400 000 € et 1,5 M€ sur les crédits européens  », souligne l’édile, champion gardois dans l’art de décrocher les subventions. Aussi très chauvin, le Saint-Gillois a présenté la bande dessinée Intrigue à l’abbaye de Saint-Gilles, officiellement dévoilée le 8 octobre aux 24e Rendez-vous de la BD.

Des décisions qui font l’unanimité

L’une des premières délibérations de l’ordre du jour concernait les ajustements budgétaires pour l’achat d’équipements destinés à la piscine : «  J’espère que, courant novembre, chacun pourra remettre son bonnet et son maillot », s’amuse le maire.

Ce mardi, en conseil municipal à Saint-Gilles, deuxième ville de Nîmes métropole
Ce mardi, en conseil municipal à Saint-Gilles, deuxième ville de Nîmes métropole  • Coralie Mollaret

Les élus ont ensuite approuvé le compte rendu 2024 pour la réalisation du Pôle Enfance et Loisirs, porté par la SPL Agate. La première adjointe Dominique Tudela a rappelé le bien-fondé du projet, d’environ 9 M€ : «  Nous ne sommes pas propriétaires des murs de la crèche et, concernant les centres de loisirs, les enfants sont accueillis pendant les vacances dans les écoles. » Examen aussi du rapport sur l’organisation des spectacles tauromachiques par l’association Toro Pasion, dans le cadre de la feria de la Pêche et de l’Abricot. 

Aficionado, l’élu d’opposition PS Paul Gabriel se laisse même aller à ce petit compliment : «  On voit toute la difficulté pour les villes de tradition taurine à monter des spectacles. La programmation de 2024 est une belle programmation, même si ça n’a pas pu faire le plein, vu le prix des places. L’année 2025 a été plus attractive. Nul doute que cette délégation a un bel avenir. » Le maire abonde : « Il faut avoir du courage pour soutenir nos traditions… »

6 500 € pour la crèche vivante

Par la suite, la municipalité a relancé son marché pour trouver une fourrière : «  La première consultation en mars a été infructueuse. Seulement, nous n’avons pas les moyens humains ni matériels pour gérer cette compétence », explique l’adjoint au maire délégué à l’achat public, Jean-Pierre Garcia. Le problème du marché était, peut-être, le délai d’intervention de 20 minutes, semblant être trop court et finalement passé à 30 minutes.

Le conseil municipal Saint-Gilles est passé comme une lettre à la poste
Le conseil municipal Saint-Gilles est passé comme une lettre à la poste  • Coralie Mollaret

Enfin, à l’approche de Noël, la Ville a versé une subvention de 6 500 € à l’association des parents d’élèves de l’école Li Cigaloun pour l’organisation de la traditionnelle crèche vivante, le 20 décembre. « Il vaut mieux en faire des vivantes… », glisse le maire, en référence à l'installation illégale de la crèche de Beaucaire, dans les murs de la mairie. À Saint-Gilles, même les santons semblent plus malins qu'ailleurs... 

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