Publié il y a 3 h - Mise à jour le 22.06.2025 - AS - 3 min  - vu 4432 fois

NÎMES Hommages nombreux après l'annonce de la disparition du Docteur Gérard Dupeyron

Le Dr Gérard Dupeyron, ancien chef du service ophtalmologie du CHU de Nîmes.

- Photo archive Objectif Gard

Ancien chef du service d’ophtalmologie CHU de Nîmes et ancien médecin chef de l’institut Aramav de Nîmes, il a marqué la médecine nîmoise durant de nombreuses années.

Les hommages sont nombreux depuis l'annonce de la disparition du Docteur Gérard Dupeyron à l'âge de 73 ans. Ancien chef du service d’ophtalmologie CHU de Nîmes et ancien médecin chef de l’institut Aramav de Nîmes, il a marqué la médecine nîmoise durant de nombreuses années.

Lors de sa cérémonie de la Légion d'honneur, Mounir Benslima, médecin légiste, lui a rendu hommage vendredi soir. L'Université de Nîmes aussi : "L’équipe de la Présidence adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, à ses collègues ainsi qu’à toutes les personnes qui l’ont connu et côtoyé tout au long de ses années d’exercice. Le Docteur Dupeyron a œuvré pleinement avec l’université et ses acteurs au fil des années, notamment pour la mise en place de formations universitaires dans le domaine de la vision."

L'institut Aramav s'est également exprimé : "Le Dr Dupeyron était une figure majeure de l’ophtalmologie et de la rééducation basse vision en France. Il a marqué de son empreinte à la fois le monde hospitalier et celui du handicap visuel. Il a été un pilier de l’ARAMAV, dont il a inspiré et porté le projet médical pendant 30 ans avec passion, exigence et humanité. Pionnier de la rééducation basse vision, artisan du dialogue entre médecine, orthoptie et sciences sociales, bâtisseur de liens forts avec les associations nationales et régionales de personnes déficientes visuelles, il a contribué de manière décisive à la reconnaissance et au développement de cette discipline en France. Créateur du projet médical du deuxième centre de rééducation basse vision en France, cofondateur de l’ARIBa, acteur engagé dans la recherche et l’innovation, et dans le monde typhlophile, le Dr Dupeyron a porté une vision novatrice et profondément humaine du soin. Son engagement ne s’est jamais tari, même après son départ à la retraite en 2019. Très impliqué auprès des associations d’usagers comme la Fédération des Aveugles de France, il a notamment contribué à l’étude HOMERE, apportant une meilleure connaissance des réalités vécues par les personnes déficientes visuelles en France. Le Dr Dupeyron laisse une empreinte indélébile sur notre établissement, notre association, et bien au-delà, sur tous ceux qui œuvrent pour l’autonomie des personnes aveugles ou malvoyantes. Nos pensées les plus sincères accompagnent son épouse, ses enfants, ses petits-enfants, et l’ensemble de ses proches en ces moments douloureux."

Enfin, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France lui rend hommage : "Gérard était bien plus qu’un médecin, c’était un homme profondément engagé, curieux, généreux et passionné. Ancien chef du service d’ophtalmologie au CHU de Nîmes, ancien médecin chef de l’Institut ARAMAV, ancien coordinateur de recherche clinique (Clinique ARAMAV-CHU de Nîmes) dont il a été l’un des fondateurs du projet, cofondateur de l’ARIBa, il a consacré toute sa vie professionnelle à faire avancer la réadaptation visuelle et à améliorer le quotidien des personnes malvoyantes. Depuis 2015, Gérard siégeait au Conseil d’administration de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France ainsi qu’à celui de la Faf-Lr34 Il y a tenu un rôle en pilotant notre Conseil scientifique, l’Etude Homère, le groupe santé avec exigence, bienveillance et conviction. Grâce à lui, de nombreuses avancées ont vu le jour, toujours dans le souci de faire le lien entre la recherche, les professionnels de terrain et les besoins concrets des personnes concernées. Mais ce que nous retiendrons surtout, c’est l’homme : discret, lumineux, toujours à l’écoute, toujours prêt à encourager ou à partager son savoir avec simplicité. Nos pensées et notre affection vont à son épouse, à ses enfants et petits-enfants, qu’il chérissait profondément."

Il y a quelques années, il avait accordé une interview à Objectif Gard : 

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