PONT-SAINT-ESPRIT Médecins : le maire répond sèchement à Claire Lapeyronie

Le maire de Pont-Saint-Esprit Valère Segal
- Photo : Paul VisseqLa diffusion, la semaine dernière au journal télévisé de France 2, d’un reportage sur le départ vers Pont-Saint-Esprit des trois médecins de Saint-Julien-de-Peyrolas a relancé la polémique. L’ancienne maire Claire Lapeyronie avait ainsi réagi publiquement, parlant notamment d'une « OPA médicale ». Ce mardi, le maire de Pont, Valère Segal, lui répond.
Et il commence en s’en prenant au groupe « Pont d’abord », celui de Claire Lapeyronie rebaptisé « Pont après » ainsi qu'à « certains de leurs anciens alliés (qui) ne défendent pas les intérêts des Spiripontains. Au lieu de se réjouir de l’arrivée de médecins sur la commune, ils s’en insurgent. Pourtant, c’est la volonté des médecins de venir à Pont-Saint-Esprit, et ils l’ont clairement exprimé. » Notamment pour monter une maison de santé pluridisciplinaire sur la commune.
Valère Segal poursuit en évoquant le passé : « On n'a jamais entendu Madame Lapeyronie s’émouvoir lorsque des médecins ont quitté la commune pour Goudargues. Aucun maire du canton n’a réagi à ce départ, et pourtant, la situation était préoccupante : la commune se retrouvait avec un seul médecin pour 10 500 habitants, le pire record de pénurie de l’Occitanie. » Il accuse sa prédécesseure de se faire « la porte-parole d’un mensonge. Personne n’a "volé" ces médecins : c’est bien leurs volontés de venir qui priment et ils se sont exprimés en ce sens.»
Et Valère Segal de poursuivre en adressant un tacle à Claire Lapeyronie : « Quant à son bilan après dix ans à la mairie, il est édifiant : passer de 11 médecins à 1, c’est là sa véritable réussite. Alors que dans le Gard, la baisse des médecins était de 12 %, à Pont-Saint-Esprit, cette baisse a été de 91 %. Voilà son bilan en matière de santé. Et pourtant, elle ose venir donner des leçons. » Il l’accuse également d’avoir joué un rôle « dans l’empêchement de plusieurs projets de pôles de santé ».
Après être revenu une nouvelle fois sur le projet Ma santé ma Région défendu par Claire Lapeyronie, pour dire une nouvelle fois que la convention n'avait pas été signée et que le dispositif aurait représenté « un coût allant de 70 000 à 100 000 € par an », le maire estimera que « nous avons tous besoin d’un climat apaisé. Je n’éprouve aucun plaisir à revenir sur les manquements du passé, car mon souhait est de regarder vers l'avenir. Cependant, je suis constamment contraint de répondre aux attaques infamantes et mensongères. »
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