"On doit faire changer le côté pauvre et misérable collé au nom centre social". Responsable de celui des Bancs publics, géré par la Clède, Valérie Bousquet sait de quoi elle parle. Car entre les ateliers numériques pour seniors, les répétitions de chant, l'accompagnement à la scolarité, l'atelier jeux de société ou la simple tchatche sur la terrasse ensoleillée, le centre social offre bien plus, à ceux qui le fréquentent, qu'un simple appui sociétal. 

C'est ce que souhaite exprimer la Clède à travers ce festival, né des méninges de la Lampisterie, le laboratoire d'idées de l'association (relire ici), intitulé Le Grand bazar. Au menu ce samedi 17 mai, dès 14h, dans la cour du boulevard du Capitaine-Albert, quartier de Rochebelle côté Gardon, un atelier d'initiation au cirque, pour adultes et enfants. Puis, à 16h, défilé décalé et braderie éphémère issus de la Ressourcerie. À 17h, scène ouverte, avec chanteurs, danseurs et musiciens qui oseront affronter le trac du moment.

À 18h30, la compagnie Soul Canopy, qui est restée en résidence une semaine au Barri-Centre, offrira son spectacle À temps. Enfin, à 19h, toujours avec buvette et restauration sur place, un karaoké de Karavoice Kariol clôturera la journée, en chansons.

"Il faut qu'on parvienne à passer l'information que ce lieu est fait pour tous les habitants, appuie Valérie Bousquet. Un centre social, c'est un accueil inconditionnel. Et c'est encore un lieu où les prescripteurs des activités peuvent être les gens..." Depuis 2018, les Bancs publics travaille avec la Croix-Rouge, l'École sans frontières ou le collectif Animateur 30 "à rendre vivant ce lieu. On essaie de donner une dynamique au quartier, en lien avec nos partenaires", poursuit Valérie Bousquet, qui inclut la Verrerie ou l'école de cirque le Salto dans cette dynamique. "Pour continuer à être à disposition des habitants du quartier". Et au-delà...