Nîmes Olympique
Stade des Costières, le sujet qui divise. Nîmes Olympique rejouera-t-il dans le stade des Costières ? La réponse n’est pas aujourd’hui mais la question est l'une des plus posées du moment. Le sujet animera sans doute la campagne des élections municipales. Dans l’immédiat, les Crocodiles restent au stade des Antonins et cela satisfait les acteurs : « Les joueurs et le staff s'y sentent bien. C’est un petit stade à l'anglaise qui est complètement adapté à notre situation d'aujourd’hui. Si après cette étape-là, si après être remonté, on devait basculer sur les Costières, je serais le plus heureux des hommes, mais mon sujet à moi aujourd'hui c'est qu'on performe », explique Thierry Cenatiempo, le président de Nîmes Olympique. Du côté du collectif « Sauvons Nîmes Olympique », actionnaire minoritaire du NO, on estime qu’il faut anticiper un retour aux Costières : « Le gros combat c’est le retour vers le stade des Costières. Le but n’est pas de nuire au club et on est d’accord pour l’instant pour rester aux Antonins. Le petit point de discussion, c’est en ça la montée en National ? Ce n’est pas un désaccord, juste une discussion puisque la question ne se pose pas pour l’instant. Il n’y a pas d’ambigüité entre Thierry Cenatiempo et nous. Le but est de pas se rendre compte un jour que l’équipe a le potentiel pour jouer aux Costières mais que rien n’a été fait et que l'on ne peut pas y retourner. On a prévu de questionner chaque candidat sur leur vision pour les Costières », souligne Patrick Fustier, le président de « Sauvons Nîmes Olympique ». Les candidats à la prochaine élection municipale à Nîmes se sont déjà emparés du sujet puisque le 11 octobre, c'est le candidat de la Gauche unie (hors LFI) Vincent Bouget a remis en cause l’estimation du coût de la rénovation des Costières commandée par la ville de Nîmes. La semaine dernière, le candidat LR, Franck Proust (premier adjoint à la ville de Nîmes, président de Nîmes Métropole) s’est exprimé sur ce dossier : « La ville de Nîmes, à travers d’une convention, est dans l’obligation de racheter le stade des Antonins et la Bastide au plus tard le 31 janvier 2026. Le stade des Antonins est un stade qui est homologué Ligue 1 jusqu’en 2032. Ce qui nous importe, c’est de fournir un équipement sportif qui permet à Nîmes Olympique de performer et il va falloir faire quelques travaux à la Bastide. Les joueurs et les dirigeants du NO disent qu’aujourd’hui ça serait une erreur de retourner aux Costières. Si à partir de 2032 on ne peut plus jouer aux Antonins, il faudra retravailler sur un nouvel équipement sportif, les Costières vraisemblablement, qui permette de travailler dans des bonnes conditions. On essaye de me dire que l’étude a été faite par des guignols. C’est quand même le cabinet ISC dont les références sont les stades de la Meinau, Louis II, le Stade de France, le Parc des Princes. Ce n’est pas n’importe qui ». Si les personnalités politiques se sont lancées dans une bataille des chiffres, les supporters semblent espérer un retour au stade des Costières. En témoigne la banderole sortie lors du match Nîmes-Saint-Priest « Le NO c’est aux Costières ! » et un pétition en ligne « Reconstruction du Nîmes Olympique : Rendez-nous notre logo et les Costières ! ». À suivre…
Coupe de France de football
C'est fini pour les Gardois. Il n'y a plus de clubs gardois en Coupe de France de football. Nos deux derniers représentants ont été éliminés à l’issue du sixième tour et à l’issue de la séance des tirs aux buts. C’est d’abord l’ES Le Grau-du-Roi (R1) qui a chuté à domicile. Les Graulens, qui avaient gagné tous leurs matchs depuis le début de la saison, ont été tenus en échec par l’AF Biars Bretenoux (R1) 1-1 avant de céder aux tirs au but (4-5). C’est également terminé pour le Stade Beaucairois, pourtant tombeur de Nîmes Olympique (N2) lors du quatrième tour. Le SBFC (N3) n’a jamais trouvé la faille à Mauguio-Carnon (R3 qui avait éliminé Bellegarde au tour précédent) et s’incline dans la cruelle séance de tirs au but (3-4). Le Gard ne sera donc pas présent au 7ᵉ tour de la Coupe de France. La saison dernière, il y avait quatre représentants à ce niveau de la compétition (Alès, Beaucaire, Le Grau-du-Roi et Anduze).
Handball D2F
Carton plein des Gardoises. Le week-end a été parfait pour les équipes gardoises de la Division 2 féminine. Elles se sont toutes les deux imposées après avoir subi leur première défaite de la saison en championnat lors de la précédente journée. Bouillargues a pris le meilleur sur Bègles (31-26) avec dix nouveaux buts d’Alice Mazel. De son côté, l'USAM Nîmoises a décroché sa première victoire à l’extérieur en s’imposant à Palente Besançon (30-24).
Les autres résultats : Saint-Grégoire-Rennes – Vaulx-en-Velin 25-21, La Roche-sur-Yon – Clermont 24-29 et Pessac – Le Pouzin 29-23.
Le classement : 1ᵉʳ Saint-Grégoire-Rennes 14 pts, 2ᵉ Clermont 14 pts, 3ᵉ Bouillargues HNM 13 pts, 4ᵉ USAM Nîmoises 11 pts, 5ᵉ Vaulx-en-Velin 10 pts, 6ᵉ Pessac 9 pts, 7ᵉ Bègles 8 pts, 8ᵉ Le Pouzin 7 pts, 9ᵉ La Roche-sur-Yon 7 pts et 10ᵉ Palente-Besançon 7 pts.
Prochaine journée : Vaulx-en-Velin – USAM Nîmoises (samedi 1ᵉʳ novembre à 20h), Bouillargues HNM – Palente-Besançon (samedi 1ᵉʳ novembre à 20h), Bègles – Le Pouzin, Clermont – Saint-Grégoire-Rennes et La Roche-sur-Yon – Pessac.
RC Uzétien
Le président du RC Uzétien contre-attaque. Lors d’une rencontre de Régional 1, le match entre le RC Uzétien et le RC Trèbes a dégénéré. Peu avant l’heure de jeu, une bagarre éclate entre les joueurs. Une échauffourée sanctionnée d’un carton de part et d’autre. Des coups portés avec des répercussions graves : Kyllian Tonnelier, joueur uzétien, qui officiait comme juge de touche, s’est luxé le coude. Une blessure qui lui a valu 20 jours d’TT. « très violemment et volontairement percuté par le joueur numéro 21 du RC Trèbes sur la touche », assure le président du Rubgy Club Uzétien Nicolas Cayre. « Un autre joueur, à savoir Lucas Liziak, a été pris à partie par trois joueurs du RC Trèbes, qui l’ont violemment frappé au visage », poursuit-il. Le dirigeant ne compte pas en rester là et réplique en demandant des explications : « Aucune sanction n’a été prise pour cette violente agression gratuite subie par notre joueur pourtant en position d’officiel de match à cet instant. Cela aurait-il été également non sanctionné s’il s’était agi d’un arbitre officiel ? » . Dix points de suture ont été posés pour lui recoudre notamment la lèvre. Au-delà des coups portés, des insultes racistes auraient été proférées, à l’encontre d’un des joueurs d’Uzès, comme le rapporte le président : « Au cours de cette mi-temps, les joueurs du RC Uzétien se sont fait cracher dessus par des « supporters » allant même jusqu’à dire à notre jeune joueur Sacha Pineau : « Retourne manger des bananes », propos inacceptables à l’encontre de ce jeune joueur de 19 ans, sorti en pleurs du terrain. Nicolas Cayre s’insurge de nouveau : « Dans une société de plus en plus violente, de tels actes et de telles paroles n’étonnent plus personne, mais dans un sport voulant véhiculer de belles valeurs, elles sont choquantes ». Un recourt devant la justice a été annoncé : « Les joueurs agressés verbalement et physiquement » au cours de ce match, perdu finalement 22-16, après avoir mené 16-0, ont décidé de porter plainte. « Comment pouvons-nous nous investir dans la promotion du rugby comme activité physique vectrice de santé auprès des jeunes dans les écoles, avec nos bénévoles et notre service civique en véhiculant des notions de respect, de tolérance et de mixité quand lorsqu’ils viennent assister à un match senior le dimanche, ils ne voient que violence, blessures graves et propos racistes en toute impunité ? », a conclu le dirigeant dans sa prise de parole écrite. Ce courrier adressé au secrétaire général de la Ligue Occitanie de Rugby, devrait faire réagir et bouger les lignes. Le président de la Ligue Occitanie de Rugby, le secrétaire général de la Fédération Française de Rugby, la cellule CP3R et la cellule Signal Sport, ont été mis en copie. Derrière cette affaire, c’est l’ensemble du rugby amateur, qui fait parler de lui, de la mauvaise manière.
Rugby Club Cévenol
Le vent en poupe. En déplacement à Sérignan, dans l’Hérault, le Rugby Club Cévenol a continué sur sa bonne lancée en s’imposant par deux fois face au Rugby Club Plages d’Orb. Composant avec "un vent fort qui a rendu chaque mi-temps bien différente", l’équipe Régionale 1 s’est imposée 28-20 grâce à "une première mi-temps appliquée" et "une belle réaction collective dans les 20 dernières minutes" après s’être fait remonter au score : "reprise de la possession, jeu déterminé, et victoire méritée" sans laisser le point défensif à l’adversaire. L’équipe fanion est désormais 4e de sa poule avec 15 points. Le XV des copains a lui "imposé son jeu de mouvement sans trembler" pour également l’emporter. Ce week-end, avant de recevoir le Club Athlétique Bédarieux Grand (2e, 20 points) dimanche dès 13 h 30, le RCC organisera une soirée Halloween avec buvette et restauration sur place vendredi 31 octobre, dès 19h.