USAM Nîmes en quête d’un véritable exploit

Nîmes aura besoin d'un grand Demaille pour gagner
- Photo Yannick PonsCe dimanche, à 17 heures, l’USAM (6e, 20 pts) se déplace à Paris (2e, 30 pts) pour la 18e journée de Starligue. Gagner chez l’octuple champion de France en titre, invaincu depuis 25 rencontres à domicile en championnat, serait un véritable exploit de la part des Usamistes. Et pourquoi pas ?
Il est indéniable qu’en 2023, l’USAM a clairement monté le curseur après un succès large et affirmé à Aix (21-31) et une courte défaite dans le derby contre Montpellier (29-30) au terme d’une grande débauche d’énergie et d’une prestation satisfaisante. Et ce niveau s’élève encore ce dimanche avec le déplacement chez l’octuple champion de titre : le PSG. Mais les hommes de Ljubomir Vranjes sont capables encore de monter d’un cran à l’image d’un Alexandre Demaille qui semble enfin s’être imposé comme le patron dans les buts avec 16 arrêts contre le Pauc et 12 contre le MHB.
Il faudra forcément un grand Demaille pour mettre en échec la meilleure attaque du championnat. En revanche, Paris n’a que la sixième défense et, après 17 journées, n’a encaissé qu'un but de moins que la Green team. Les forces sont donc proches sur ce domaine. Chahuté cette saison avec déjà deux défaites au compteur, à l’extérieur et en position de dauphin de Montpellier au moment d’aborder cette rencontre, cela ne rend-il pas l’ogre parisien encore plus dangereux ? Le PSG se livre à une lutte sans merci avec Montpellier et Nantes pour le titre.
La dernière victoire nîmoise date de 2011
Une domination dans l’Hexagone davantage remise en cause car la saison dernière, le club francilien avait signé le Grand Chelem en remportant tous les matchs de championnat et n’avait concédé qu’une défaite la saison précédente. Il s’agit d’ailleurs du dernier revers à domicile, en Starligue, pour cette équipe qui date du 25 avril 2021 contre Nantes (24-25). Depuis, la série force le respect avec 25 matchs consécutifs sans perdre dans la salle Pierre-de-Coubertin. Alors est-ce la bonne année pour faire un coup ? « J’ai l’impression que l’on dit ça chaque année », sourit Julien Rebichon.
Le capitaine nîmois, tout comme Benjamin Gallego, était déjà présent pour la dernière victoire nîmoise à Paris, cela remonte au 13 avril 2011 avec un succès 24-21. « Je me souviens des joueurs que l’on avait comme Kabengele ou Nedovic. C’étaient des matchs disputés car les deux équipes jouaient le maintien. Ce sont des bons souvenirs, on espère regoûter à la victoire là-bas en 2023 », commente le capitaine nîmois. Un an après, le club basculait sous pavillon qatari et changeait complètement d’univers. Et même si cette année la bataille pour le titre est plus rude, les coéquipiers d’Elohim Prandi, qualifiés pour les quarts de finale de Ligue des Champions et la demi de Coupe de France, restent favoris pour soulever le trophée.
"Les amener dans une rencontre accrochée"
Au match aller, lors de la 1ère journée, ils avaient gagné 33-28 au Parnasse. Les Parisiens ont très bien débuté 2023 avec six victoires consécutives toutes compétitions confondues. Et même si Nîmes ne joue pas forcément dans la même catégorie, il y a aussi l’enjeu de ne pas prendre trop de retard sur Chambéry et la quatrième place, synonyme de qualification européenne en fin de saison. « Face à Montpellier, on perd d’un point à la maison. On l’a en travers de la gorge donc on est revanchard. Il va falloir les faire déjouer et les amener dans une rencontre accrochée pour espérer prendre des points à la fin », poursuit Rebich’.
Même s’il y a des chances qu’à l’issue de cette journée, l’USAM compte désormais cinq points de retard sur les Savoyards, il restera 12 journées derrière dont les déplacements cruciaux à Chambéry et Toulouse où il faudra absolument gagner. Mais pourquoi pas déjouer les pronostics même si Nîmes arrive avec cinq joueurs absents : Kamtchop-Baril, Tesio, Sissoko mais aussi Konradsson (décollement de l’aponévrose) et Dupuy (pouce). En revanche, bonne nouvelle, Quentin Minel est de retour. Avec ses différentes absences surtout en défense, le club a décidé de faire appel à l’expérimenté Rémi Salou. Le pivot de 35 ans, entraîneur adjoint de l’équipe réserve, a accepté de reprendre du service jusqu’à la fin de la saison. Le Breton fait partie du groupe retenu pour défier le PSG. Et si ce retour restait gravé dans le marbre ?
Le groupe probable : Demaille, Baznik ; Poyet, Vincent, Gallego, Derisbourg, Rebichon, Hesham, Gibernon, Tobie, Acquevillo, Minel, Salou, Peyre, Sanad.
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