L'Europe s'est enfin accordée pour apporter une réponse à la crise que traverse sa monnaie.
Franck Proust député européen (UMP, PPE, FR) et 1er adjoint au maire de Nîmes apporte quelques éléments d'analyse ...
"L'accord intervenu cette nuit est à la hauteur de la situation dans laquelle nous étions. C'est le début d'une nouvelle page dans l'histoire de l'Europe" a déclaré Franck Proust, député européen et Premier adjoint au maire de Nîmes.
"Cet accord nous le devons d'abord à la France et à la pugnacité fantastique de notre Président de la République, Nicolas Sarkozy. Il n'y a que les batailles qu'on ne livre pas qu'on est sûr de perdre. Il a convaincu ses collègues des autres Etats membres et a mis les banques devant leurs responsabilités".
"La Grèce n'en serait pas là si les banques avaient fait correctement leur travail, c'est-à-dire s'assurer de la capacité de remboursement de la Grèce. Elles ont pris des risques, elles les assument enfin aujourd'hui en renonçant à 50 % de leurs créances grecques" poursuit l'eurodéputé.
"Cette crise montre que nous avons besoin de plus d'Europe, au moins pour la zone euro et je souhaite que nous nous dirigions vers un fédéralisme économique en créant un véritable gouvernement économique de la zone euro. Il est essentiel enfin d'harmoniser nos politiques budgétaires et fiscales et de faire de la règle d'or une obligation pour tous les Etats membres" conclut Franck Proust.
