Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 19.02.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 297 fois

EASY TAKE : LA FIN DE LA SOCIÉTÉ DE TRANSPORT LOW-COST ? PAS SI SÛR...

Depuis le mercredi 4 janvier 2012, le tribunal de commerce d'Avignon étudiait le cas d'Easy Take, la compagnie de service de transport de personnes low-cost. Une étude qui faisait suite à un placement en redressement judiciaire de la société le 21 décembre 2011 suite à une dette de 270 000€ envers l’Urssaf. Vendredi dernier, soit le 17 février, le tribunal de commerce d'Avignon a donc rendu son jugement, rejetant la seule offre de reprise qui aurait été proposée selon nos confrères de La Provence "l'ancien gérant du fast food Quick Cap Sud, mis en examen après la mort d'un adolescent de 14 ans qui avait mangé deux hamburgers dans le restaurant le 21 janvier 2011". S"ajoute à ce rejet, la déclaration de liquidation judiciaire de cette société de service de transport à Avignon. Contactée par téléphone, Elsa Rotureau, chargée des relations de presse chez Easy Take a bien confirmé cette information tout en relativisant : "La liquidation judiciaire n'est pas effective à la date de vendredi. À ce jour, Easy Take est toujours en service à Avignon. Et il ne devrait pas s'arrêter, une solution devrait être trouvée dans les prochains jours pour que Easy Take maintienne son activité." Quant à savoir laquelle, impossible de percer le secret. Peut-être sous le nom d'une SARL, celle-là même qui a été créée en mai 2011, "Easy Take Investment Group" ? Affaire à suivre.

Et du côté de Nîmes, où la société Easy Take a garé ses voitures vertes customisées de publicités, à la fin de l'année 2011, le service est-il maintenu ? "Oui, les franchises de Nîmes et Montpellier continuent leur fonctionnement. Pour le moment, on ne peut pas en dire plus" lance la chargée de presse.

Rappelons que la société de transport de personnes low-cost compte 120 employés sur Avignon, Nîmes et Montpellier. Autant de personnes qui pourraient très vite se retrouver dans la file d'attente de Pôle Emploi si Easy Take, qui a accumulé plus de 2,5 millions d'euros de dettes en deux ans d'existence, ne trouve pas "une solution" au plus vite.

Stéphanie Marin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio