Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 15.03.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 237 fois

LES SOIRÉES ÉTUDIANTES DANS LE GARD : FAIRE LA FÊTE OUI, MAIS SANS RISQUE

Thierry Laurent, le directeur de cabinet du préfet du Gard a reçu ce matin, à la demande de la sécurité routière, des représentants de l'Université de Nîmes, de l’École des Beaux Arts, des lycées, de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers et de l'École de Sages femmes. Deux associations nationales de prévention en alcoologie et addictologie, le comité départemental pour la santé, Avenir Santé et la prévention routière se sont joints à cette réunion organisée sur le thème des soirées étudiantes. Une forme de piqûres de rappel, quelques jours après l’accident de la route qui a causé la mort de trois jeunes personnes à Saint-Mamert-du-Gard.

En s'appuyant sur le guide Soirée étudiante : la fête sans danger écrit par Mathieu Angey à l'initiative de la Direction de la sécurité et de la circulation routière, les représentants de la sécurité routière ont tenu à sensibiliser ses invités au sujet des différentes règles d'usage pour la préparation des soirées qui "se fait trop souvent sans prendre conscience que la sécurité routière est une priorité à anticiper et à inclure dans l’organisation de l’événement, et ce bien en amont, pour y dédier des moyens spécifiques." Comme par exemple, une mise à disposition de boissons chaudes, de nourriture (gratuite ou payante à faible coût), d’un espace de repos (chaises, fauteuils…), prévoir une équipe formée et nombreuse pour sensibiliser les participants, prévoir de la documentation, un dispositif d’auto-contrôle ou encore un dispositif de raccompagnement si nécessaire.

Cette réunion a aussi été l’occasion de rappeler l’obligation de mettre en place des mesures d’autocontrôle, au travers des éthylotests chimiques ou électroniques, pour que chaque consommateur vérifie qu’il ne dépasse pas le seuil d’alcoolémie autorisé, à savoir 0,25 milligramme par litre d’air expiré ou 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.

Pour mémoire, les 18-34 ans représentent presque 50% des tués sur les routes gardoises. Parallèlement, dans près de la moitié des accidents mortels, l’alcool et/ou les stupéfiants sont impliqués.

Stéphanie Marin

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