Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 01.06.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 203 fois

ALÈS : Les plants de cannabis installés sur son blacon ont trahi le dealer présumé

D.R/ Photo d'illustration.

D.R/ Photo d'illustration.

C'est un peu par hasard, en levant la tête lors d'une patrouille dans le centre-ville alésien, à proximité de l'avenue Stalingrad, que les policiers ont aperçu, sur le balcon d'un appartement situé au troisième étage d'un immeuble, des plants de cannabis installés à la vue de tous.

Un manque de discrétion, une provocation que les policiers ne laisseront pas passer. Alors qu'ils tapent à la porte de l'appartement, c'est une jeune femme qui leur ouvre. 19 plants de cannabis sont comptabilisés sur ce fameux balcon. Mais ce n'est pas tout, ils mettent la main sur 1 033 grammes de résine de cannabis, 2 000€ en petite coupure cachés dans une taie d'oreiller enfouie dans un placard, ainsi qu'une feuille de comptabilité sur laquelle sont listés de nombreux prénoms suivis de chiffres. "Ce qui pourrait s'apparenter à un listing clients avec les sommes à payer, une pratique courante chez les dealers" d'après une source proche de l'enquête.

Lorsque les policiers demandent à la jeune femme de s'expliquer, elle leur répond qu'elle vit seule, qu'elle a juste voulu aider un inconnu à entreposer sa marchandise chez elle, qu'elle n'a rien à voir dans cette histoire. Malheureusement, l'enquête de voisinage révèlera qu'elle voulait tout simplement cacher l'existence de son compagnon, un Alésien de 28 ans déjà bien connu de la police et de la gendarmerie principalement pour des faits de vols.

L'homme sera interpellé un peu plus tard puis placé en garde à vue. Il a reconnu être le cultivateur des 19 plants de cannabis. En ce qui concerne le kilo de résine retrouvé dans son appartement, l'Alésien a expliqué aux policiers qu'il avait acheté 500 grammes pour sa consommation personnelle et que le reste appartenait à une connaissance à qui il aurait voulu rendre service en gardant sa marchandise chez lui. Reste la fiche de comptabilité. Les policiers se méprendraient. "Il a dit que les noms retrouvés sur cette fiche étaient ceux qu'il donnait à ses plants et que les chiffres à côté correspondaient à leur production."

L'Alésien a été présenté ce vendredi matin devant les magistrats, puis a fait  l'objet d'une comparution immédiate cette après-midi au tribunal correctionnel d'Alès. La décision est finalement tombée : 24 mois de prison, dont 6 mois fermes pour le dealer alésien, qui a été transféré à la maison d'arrêt de Nîmes.

Stéphanie Marin

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