Troisième date en France, et sur les terres nîmoises que ça s'est passé. Keziah Jones, le chanteur et guitariste hors-pair originaire du Nigéria, est monté hier sur la scène de Paloma, moins d'une semaine après la sortie de son dernier et sixième album "Captain Rugged". Un super-héros que Keziah Jones s'est créé de toute pièce, mais un mec ordinaire, qui n'a d'apparence que la cape d'un super-héros et qui pourtant porte des messages qui pourraient bien faire bouger les choses, c'est en tous cas son intention.

Pour ce dernier opus qui arrive cinq ans après Nigérian Wood, l'inventeur du Blufunk, aussi doué avec les mots qu'avec ses "grattes" a puisé en lui pour raconter l'immigration, l'aliénation, l'exil, les voyages, des textes qu'il a musicalement accompagné d'un son afro-electro-rock-funk. Un style de musique tout à fait nouveau percutant, envoûtant, rythmé aux mouvements incessants de ses doigts sur les cordes, qui vaudra une nouvelle fois à Keziah Jones, après Blufunk is a fact ! ou encore plus près Nigerian Wood, un joli succès.

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