NÎMES En images : le pionnier de l’electro Jean-Michel Jarre aux Arènes

A Nîmes, le feu d’artifice avait été annulé. Trop de vent, trop risqué. Un satané mistral glacial qui a soufflé toute la soirée sur des arènes où de mémoire de (jeune) nîmois, on n’avait jamais eu aussi froid un 14 juillet.
Sauf qu’à Nice, le mistral ne souffle pas, et les artistes et les festivaliers présents hier soir aux arènes de Nîmes pour une soirée placée sous le signe de l’electro, avec en tête d’affiche le légendaire Jean-Michel Jarre, étaient loin de se douter que cette soirée finirait dans une infinie tristesse.
Avant ça, les français de Koudlam avaient ouvert cette froide soirée d’été par une electro toute aussi froide, brute, qui n’a pas aidé le public, déjà peu serré aux coudes, à se réchauffer.
La pop douce et dansante de Telepopmusik, membres éminents de la french touch avec notamment leur tube Breathe en 2001, a pris la suite. Glissant vers le trip-hop avec les deux chanteurs américains venus compléter la formation, Télépopmusik a fait se lever un public qui ne demandait qu’à danser. A suivre à la rentrée, avec un nouvel album.
Une rafraîchissante entrée en matière avant le show de Jean-Michel Jarre. Avant la prestation du pape français de l’electro, une cohorte de roadies prépare la scène à coup de matériel impressionnant pour le profane, de nappes de câbles, de mur de LED, laissant le public espérer du grand spectacle.
Et le spectacle fut, musical et visuel. D’abord caché derrière un mur de LED multicolores, le pionnier de l’electro française a joué tous ses standards devant un public conquis, quatre décennies après Oxygen.
Le Festival de Nîmes continuera demain soir pour une soirée pop, avec Mika, Marina Kaye et Brigitte. Infos et réservations ici.
Thierry ALLARD