Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 20.06.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 480 fois

NÎMES Après 3 plaintes, des proches de la mairie entendus par la police judiciaire

Au centre de supervision urbaine à Nîmes. Photo illustration Objectif Gard

Plusieurs personnes ont été entendues ce mardi par les enquêteurs de la Police Judiciaire de Montpellier. Un homme proche de la mairie de Nîmes, membre du groupe Les Républicains et un responsable du centre de vidéo surveillance ont été interrogés. Des "auditions" dans le cadre de plusieurs plaintes, 3 au total, déposées en novembre dernier par Maître Arnaud Lemoine pour le compte de ses clients, des agents du centre inter-urbain de vidéoprotection (CIUVP). Des plaintes qui visent la qualification de "harcèlement"... Des fonctionnaires dénoncent de graves dysfonctionnements liés aux images sensibles récoltées, exploitées et gérées par la collectivité territoriale. Un service qui dépend de l'agglomération de Nîmes aujourd'hui dirigée par Yvan Lachaud, mais les plaintes visent elles, des évènements survenus avant 2014, donc sous la présidence et la responsabilité de Jean-Paul Fournier.

Le départ de cette affaire judiciaire serait un petit évènement puérile, digne d'une cour de maternelle. Lors d'une campagne électorale, des élus de droite qui soutenaient officiellement Yvan Lachaud auraient été pris en flagrant délit d'arrachage d'affiches électorales de leur candidat! Un arrachage d'affiches filmé en direct par les caméras qui sont installées dans la centre-ville de Nîmes. Dans sa plainte pour "harcèlement", la fonctionnaire chargée de récupérer et stocker les images affirme que depuis cet évènement sa vie professionnelle est un enfer. Le lendemain de l'incident, des personnes proches de la mairie auraient donné des instructions pour faire effacer ces images que l'accusatrice qualifie de "compromettantes". Une fonctionnaire qui se serait retrouvée quelques mois après affectée dans une... déchetterie. Une belle promotion ! En effet, elle aurait essayé d'expliquer, qu'il n'était pas légal pour la collectivité d'effacer les images qui sont réglementées par des textes spécifiques. La justice a confié l'enquête à la police judiciaire de Montpellier pour qu'elle vérifie les déclarations des trois plaignants. Les deux personnes interrogées aujourd'hui, car mises en cause dans les plaintes auraient nié totalement les accusations.

Boris De la Cruz

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