Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 02.02.2020 - corentin-corger - 2 min  - vu 855 fois

NÎMES Les riverains visitent le bassin-carrière des Antiquailles

Elisabeth Gombert, aux côtés d'Emmanuel Vernaz et Yvan Lachaud (Photo Nîmes Métropole)

Le bassin des Antiquailles (Photo Corentin Corger)

Deux mois après une première visite, Nîmes Métropole a souhaité de nouveau inviter les riverains pour présenter le chantier du bassin-carrière des Antiquailles, créé pour retenir l'eau en amont du cadereau d'Alès. 

Le bassin de rétention des Antiquailles qui sera mis en service fin 2021 est le grand projet mené par Nîmes Métropole pour éviter de revivre de terribles inondations comme en 1988 et en 2005. Situé à l'intersection de l'ancienne route d'Anduze et de la Route d'Alès (N106), ce site doit retenir dans un premier temps 200 000 m3 d'eau grâce aux ouvrages hydrauliques. À terme, en 2031, sa capacité de stockage sera de 1,8 million de m3 soit deux fois plus que celle de tous les bassins réunis.

Sa mission sera d'intercepter un quart du bassin versant du cadereau d'Alès en amont de Nîmes, qui permettra de décaler de 8 heures le pic de la crue. Parties à 140 mètres d'altitude en septembre 2016, les entreprises du chantier ont déjà creusé de 20 mètres et doivent encore enlever 35 mètres de profondeur de granulat. Pour percer une telle surface, des tirs d'explosifs sont réalisés.

"Certains habitants se sont plaints de ses tirs de mine et d'avoir ressenti quelques tremblements", explique Elisabeth Gombert, vice-présidente du comité de quartier Ville Verte qui comprend notamment les riverains résidents sur l'ancienne route d'Alès.

L'occasion donc, ce samedi matin, pour cette responsable locale d'aller visiter cet immense chantier afin de répondre aux interrogations de ceux qui vivent à proximité. "Je n'avais pas de craintes mais c'est bien d'avoir un topo précis et de connaître ce qu'il se passe. Les explications sont claires, c'est un chantier très bien tenu. Nous sommes en accord avec ce projet."

Une volonté également des techniciens présents au quotidien sur le bassin d'expliquer le fonctionnement du site. "C'est un projet d'utilité publique, c'est normal que les gens se sentent concernés", a réagi Emmanuel Vernaz, directeur technique chez Lafarge. Un chantier qui suit son cours pour un coût du creusement estimé à 3,5 M€ HT et à 5M€ HT pour les ouvrages hydrauliques.

Corentin Corger

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