Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.03.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 8433 fois

GARD Elle vient soutenir son compagnon au tribunal et apprend que son fils est dans les geôles

(Photo d'illustration)

Une mère de famille se souviendra longtemps de sa matinée au tribunal correctionnel de Nîmes, ce jeudi 5 mars...

Elle était présente au palais de justice de Nîmes pour soutenir son compagnon, un habitant de Milhaud, âgé de 35 ans, qui a été arrêté lundi 2 mars sur cette commune pour avoir exhibé une arme, un pistolet de calibre 7,65 chargé et une machette. Il ciblait et visait une autre personne avec qui il était en conflit. Lorsque les gendarmes sont intervenus les menaces orales ont continué sur les forces de l'ordre. Finalement interpellé, le suspect a été placé en garde à vue, avant son jugement ce matin.

Sa compagne était donc venu à l'audience et avait demandé à maître Hugo Ferri de le défendre. Mais cette mère de famille a appris au même moment qu'un autre membre de sa famille était dans les geôles en attente d'un jugement dans la même audience de comparutions immédiates. En effet le fils de cette dame a été arrêté il y a deux jours pour une "complicité de vol facilité par l'état de vulnérabilité aggravé par une autre circonstance".

En clair, ce jeune de 19 ans habitant un petit village proche d'Uzès est soupçonné d'avoir conduit une voiture dans laquelle se trouvait un homme qui a arraché un sac à un octogénaire. Des faits survenus à Nîmes, à hauteur de la route de Sauve, en novembre dernier. La substitut du procureur Fanny Camélio  a estimé : "Il n'a pas déféré aux convocations de la police. Il a fallu l'interpeller. En plus, il refuse de donner le nom de l'auteur principal".

"Mais pendant trois mois a-t-on fait des recherches pour retrouver ce jeune homme, a-t-on appelé ses proches, sa maman, ses grands-parents pour savoir où il était", plaide Me Hugo Ferri. Peut-on me prouver qu'il a bien été convoqué par les services de police. Les policiers ont retrouvé le sac de la victime. Il n'y a pas eu de recherches papillaires ou d'ADN qui auraient pu permettre d'identifier l'auteur principal", s'indigne le pénaliste nîmois qui demande et obtient le contrôle judiciaire du jeune prévenu. Ce dernier sera jugé sur le fond du dossier en juin prochain

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio