Justice. À 33 ans, on ne le présente plus dans l'univers judiciaire gardois. l'intéressé compile 22 condamnations dont quatre pour des affaires de stupéfiants d'importance.

Il est à nouveau mis en cause dans un dossier de drogue, puisque les policiers ont découvert 1,3 kilo de cannabis chez lui lors d'une perquisition. Au départ, il était mis en examen pour "association de malfaiteur, incendie criminel et trafic d'arme" après une fusillade dans la ville. Des accusations qui ont été annulées pour des fautes de procédures mises en avant par son avocat Maître Hugo Ferri. Aujourd'hui le trentenaire n'est mis en examen que pour le trafic de stupéfiants et il demande a être libéré et placé sous contrôle judiciaire.

Une libération à laquelle s'oppose avec vigueur l'avocat général, Alexandre Rossi. "Juridiquement il n'est pas concerné par cette fusillade. Il n'en demeure pas moins mis en examen pour des stupéfiants. Vous avez affaire à un voyou. Il est depuis 15 ans dans la délinquance nîmoise avec une condamnation récente pour trafic de drogue", insiste l'avocat général en refusant un éventuel contrôle judiciaire.

"Il avoue sans problème faire du trafic", poursuit le représentant du parquet général qui finira par obtenir gain de cause de la cour d'appel de Nîmes qui a refusé de libérer le trentenaire. Ce dernier a expliqué en procédure "qu'il avait acheté 1,3 kilo de cannabis pour payer les funérailles de sa maman", a rappelé le président de la chambre de l'instruction.