Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 02.02.2021 - stephanie-marin - 2 min  - vu 1951 fois

GARD Des grèves et des manifestations prévues ce jeudi 4 février

Les représentants des délégations départementales de la CGT (Thierry Ménard et  Bruno Rivier), Solidaires (Édouard Gloanec et Camille Lacoste) et FSU (Emmanuel Bois), appellent à une mobilisation unitaire ce jeudi 4 février. (Photo : Stéphanie Marin/Objectif Gard) - Romain CURA

Les organisations CGT, FSU et Solidaires du Gard appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle le jeudi 4 février 2021. Quatre manifestations sont prévues dans le département, à Nîmes, Alès, Bagnols-sur-Cèze et au Vigan.

"On parle continuellement des vaccins, du confinement. Ça obnubile tout le monde et pourtant les attaques se poursuivent et des actions de lutte sont menées." Bruno Rivier de la CGT du Gard en veut pour preuve les différentes mobilisations du mois de janvier. L'une concernait les travailleurs des secteurs social et médico-social, une autre, le personnel de l'Éducation nationale exprimait son ras-le-bol, ou encore les agents d'Enedis, unis contre le projet Hercule et aussi les cheminots, pour remettre le fret sur de bons rails.

Des secteurs ponctionnés de moyens humains et financiers, de même l'hôpital public, indiquent les représentants des organisations CGT, FSU et Solidaires du Gard, faisant le parallèle avec "ces entreprises qui bénéficient des aides de l'État mais n'hésitent pas à délocaliser, à licencier". Pour le Gard, l'intersyndicale cite "en exemple", les entreprises Schneider et Crouzet à Alès, ainsi que Sanofi à Aramon ou encore Perrier à Vergèze (*).

"Les 32 heures par semaine, cette mesure n'est pas une utopie"

Les syndicalistes posent plusieurs propositions sur la table : un Plan de relance avec des créations d'emplois dans tout le service public, la non-délocalisation, un arrêt des licenciements dans les entreprises qui bénéficient des aides de l'État, le contrôle de l'argent public, le retour à la retraite à taux plein pour tous à 60 ans, une augmentation des salaires, une réduction du temps de travail. "Les 32 heures par semaine, cette mesure n'est pas une utopie, mais permettrait que les gens qui travaillent soient moins sous pression et que les retraités puissent en profiter sans être usés", explique Édouard Gloanec de Solidaires 30.

Un premier pas vers le 8 mars

L'intersyndicale dénonce également la situation les conditions de vie précaires de certains étudiants mais aussi des femmes, notamment en cette période de crise sanitaire. "Cette journée (du 4 février, Ndlr) est un premier pas vers le 8 mars", lance Camille Lacoste de Solidaires. En cette Journée internationale des droits des femmes, l'organisation syndicale prévoit une grève féministe "pour soutenir l'égalité salariale et le partage du travail éducatif et domestique, invisible et gratuit".

En ce qui concerne ce jeudi 4 février, des manifestations sont organisées au départ de la Maison carrée à Nîmes à 14 heures, devant l'entreprise Schneider à Alès à 10 heures, devant le Monument aux morts à Bagnols-sur-Cèze à 11h et devant la sous-préfecture du Vigan à 11h. Des mouvements de grève sont également prévus un peu partout dans le département.

Stéphanie Marin 

Stéphanie Marin

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