Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 23.10.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 528 fois

NÎMES Le nouveau Centre d'Art Contemporain prend ses quartiers dans les quartiers

Léo Fourdrinier, Nîmois, est le premier à exposer
Until astral rave avec au sol une chemise et les restes d'une colonne vertébrale de dromadaire (Photo Anthony Maurin).

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier et son adjointe à la culture, Sophie Roulle, inaugurent l'exposition et le nouvel emplacement du CACN (Photo Anthony Maurin).

43°49'32.952 N 4° 20'5.172"E, voici les coordonnées GPS du nouvel emplacement du Centre d'Art Contemporain de Nîmes. Avec lui, une nouvelle exposition de Léo Fourdrinier intitulée "La lune dans un oeil et le soleil dans l'autre" à voir jusqu'au 19 février 2022.

Au coeur de Pissevin, entre l'avenue Kennedy et la galerie Wagner est niché le CACN. Son directeur et commissaire de l'exposition en cours, Bertrand Riou est heureux de l'inauguré. "Merci, merci à tous, merci à nos partenaires et merci d'avoir validé l'implantation du Centre ici !"

Léo Fourdrnier prend la parole (Photo Anthony Maurin).

"J'ai grandi ici, je suis ému car c'est mon histoire. Une vingtaine d'oeuvres a été créé à Nîmes, merci à tous y compris à ma famille" avoue timidement Léo Fourdrinier. Et cette exposition pose de nombreuses questions. Fourdrinier reste insaisissable, on nous l'a dit, on le confirme. En tout cas son explosion exposée révèle les dangers d'un monde sans repère, sans chair, sans histoire. POur l'histoire, la chair et les repères sont omniprésents.

Des collections du Musée de la Romanité en passant par une colonne vertébrale de dromadaire, une photo de statue prise aux Jardins de la Fontaine, à des objets récupérés à la maison à l'idéal archéologique ou à la collaboration scientifique, Léo Fourdrinier explore les sentiments au fil du temps et l'évolution de leur matérialité. Le corps semble s'effacer au profit de la technologie et d'une ambivalence où prédomine le virtuel.

Simplexity (Photo Anthony Maurin).

Au fil des pièces, petites, les 27 oeuvres ont divers échos. Une sorte de trouble est en train de naître. Est-on ce que nous sommes ? Qu'allons-nous devenir ? Quelle image veut-on refléter ? Quelle vie veut-on montrer aux autres et garder pour soi ? L'humain est-il devenu un reptile, un bougre à sang froid et aux veines métallique ?

Amour (Photo Anthony Maurin).

Pour la commissaire Laureen Picaut "Si les oeuvres de Léo Fourdrinier agissent comme les spectres d'une époque révolue, comme des présences fantomatiques, elles sont aussi des prémonitions et des alertes, elles rendent visibles les maux de notre siècle. Au sein de cette exposition les oeuvres-artéfacts entrent dans l'histoire d'un nouveau monde qui déjà, se consume."

Au fond, Don't Cry baby, it's a movie (Photo Anthony Maurin).

Exposition à voir au 4 Place Roger Bastide 30 900 Nîmes du mardi au samedi de 11h à 18h, entrée libre et gratuite.

Infinite us avec en fond Helios, chiper au Musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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