Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.11.2021 - marie-meunier - 2 min  - vu 177 fois

LES ANGLES Centre intercommunal de vaccination : neuf mois d'ouverture et 29 516 injections

Le centre de vaccination intercommunal du SIDSCAVAR a fermé ses portes le 21 octobre après neuf mois d'activité. (DR)

Le 21 octobre, le centre intercommunal de vaccination du SIDSCAVAR a fermé ses portes après neuf mois d'activité. Installée au Forum des Angles, la structure comptabilise 29 516 rendez-vous de vaccination (15 023 pour une première dose, 14 493 pour la 2e). 

Les élus ont organisé une soirée pour féliciter la réussite de ce centre et surtout pour remercier et honorer les personnes qui l'ont fait fonctionner pendant neuf mois. 29 médecins, 70 personnels infirmiers, 38 administratifs, 53 personnels du SIDSCAVAR et 44 bénévoles associatifs et élus se sont mobilisés pendant toute la durée d'ouverture. Au plus haut de l'activité, il y avait plus de 1 100 injections par semaine.

Aujourd'hui, il ne reste plus que cinq centres de vaccination ouverts dans le département : Uzès, Bagnols-sur-Cèze, Alès, Nîmes et Le Vigan. Il y a eu jusqu'à 15 permanents et 15 éphémères dans le Gard lorsque la demande était très forte. Plus que la préconisation gouvernementale qui est d'un centre pour 50 000 habitants. Mais la volonté était d'aller jusque dans les zones les plus reculées et faciliter l'accès à chaque Gardois, même ceux habitant dans des milieux très ruraux. On estime que 552 000 personnes ont reçu au moins une injection dans le département, soit 74% de la population. Un peu en-dessous des moyennes nationale et régionale culminant à 76%.

Aux côtés des élus et des personnes qui ont fait fonctionner ce centre, était aussi présent Christophe Perrin, chef du service de la protection civile à la préfecture. Il a rappelé que cette campagne de vaccination avait été menée sous l'autorité du ministère de la Santé en collaboration avec les préfectures. Ce sont ces dernières qui devaient décider du maillage des centres de vaccination et de l'attribution des doses en fonction des territoires, de la densité de populations... "Tout a été une question de mathématique. Surtout au début, on a dû composer avec des doses fournies de manière limitée et en dents de scie. On a dû faire face à de la casse, à des vols... mais aussi à la difficulté de prendre rendez-vous", retrace Christophe Perrin. Il a également remercié le CHU de Nîmes qui a fait office de pharmacie centrale et stocké les doses dans des méga-frigos en attendant de les dispatcher sur tout le territoire.

Marie Meunier

Marie Meunier

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