Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.05.2022 - thierry-allard - 3 min  - vu 3091 fois

LA RÉCAP’ Du rififi à l’hôpital / La haine monte à Redessan / Les affaires laudunoises

Nicolas Best, directeur du CHU de Nîmes (DR)

L'olivier de la place Saint-Jean sous lequel se regroupaient les jeunes agresseurs du couple homosexuel à Redessan (Photo : PH)

Tous les samedis à 19h, Objectif Gard vous propose un rendez-vous sous la forme d’un flash-back sur les événements, petits ou grands, qui ont ponctué la semaine. C’est parti pour la Récap’ !

Du rififi à l’hôpital. Ce lundi, le directeur du CHU de Nîmes Nicolas Best était placé en garde à vue à Lyon dans le cadre d'une enquête pour « favoritisme et corruption », vous révélait Objectif Gard. Le patron du plus gros centre hospitalier du Gard a dû s’expliquer sur des irrégularités éventuelles lorsqu’il dirigeait l’hôpital d’Annecy et que des travaux pour la coquette somme de près de 47 millions d’euros y avaient été réalisés. Les relations de Nicolas Best avec deux entreprises ayant oeuvré à cette occasion intéressent les enquêteurs, sachant que ces entreprises ont aussi travaillé avec le CHU de Nîmes. Bref, un joli sac de noeuds. À la sortie de sa garde à vue, le directeur du CHU a fait savoir par le biais de son avocat qu’il réfutait toutes les accusations qui sont portées contre lui, mais ça fait désordre pour Carémeau. Nicolas Best reste en poste, il n’y aura donc pas de pénurie de directeur au CHU de Nîmes, contrairement aux médecins du centre hospitalier de Bagnols, où les urgences vont sans doute devoir fermer plusieurs nuits cet été faute de toubibs. Il n’y a pas à dire, la semaine a été belle pour les hôpitaux gardois ! 

La haine monte à Redessan. La haine et la bêtise la plus crasse ont frappé la semaine dernière à Redessan, où un couple homosexuel et ses deux enfants ont été victime d’une agression homophobe en plein coeur du village. Une bande de prix Nobel a lancé des insultes, des pétards, des coups de poings et de pierres sur la porte du domicile de la famille, qui a dû être exfiltrée par les gendarmes et refuse de revenir à Redessan. Ça se comprend ! Le pire, si l’on ose dire, c’est que l'un des agresseurs était même à l’école avec l’un des pères de famille agressés, originaire du village comme sa famille… La bande devra s’expliquer prochainement devant le tribunal sur ces actes qu'on aimerait croire d’un autre âge. 

Les affaires laudunoises. Depuis 2020, c’est peu dire que l’ambiance est tendue au sein du conseil municipal de Laudun-l’Ardoise, et qu’elle s’est encore dégradée en 2021 avec la démission de plusieurs élus de la majorité d’Yves Cazorla, et pas des moindres, puisqu’on y retrouvait le premier adjoint d’alors Patrick Pannetier, pour contester la politique menée par le maire. Alors que depuis, la majorité ne tient qu’à deux sièges, chaque séance du conseil municipal part en invectives. Nouvel épisode cette semaine de ce feuilleton qu’on appelle dans le Gard rhodanien « les affaires laudunoises », les trois groupes d’opposition ont décidé de démissionner en bloc, à l’exception de leurs trois têtes, histoire de garder une représentation pour l’opposition. Il s’agit d’un « électrochoc » pour l’opposant et ancien maire Philippe Pecout, qui espère ainsi faire bouger les choses. Le maire y voit quant à lui un coup des opposants pour tenter de prendre les manettes et martèle que « tout va bien à Laudun-l’Ardoise ! » Ça risque d’être long, jusqu’à 2026 ! 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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