Dès la fin de matinée, le cortège s’élancera depuis la sous-préfecture pour rejoindre le Cratère, symbole de convergence, où d’autres manifestants seront déjà rassemblés. L’idée est simple : marcher ensemble, côte à côte, dans un même élan de colère sociale. « Nous ne sommes pas là pour récupérer ce mouvement citoyen, mais pour être à côté d’eux », insiste Martine Sagit, secrétaire de l’union locale CGT, déterminée à inscrire cette journée dans un esprit de solidarité.
Pas de récupération, mais une mobilisation unie
Le ton est le même du côté d’Alain Martin, pour la CGT également, qui voit dans cette mobilisation « une occasion de montrer que le monde du travail rejoint la colère citoyenne dans la rue ». Une position partagée par Amar Grisez, de Force ouvrière, qui appelle les salariés « à se lever et à être visibles ce mercredi matin ». Myriam Vermale, pour la FSU-SNU, rappelle quant à elle que « le pouvoir d’achat, les services publics, l’éducation sont en jeu » et que cette journée est aussi celle « des personnels et des familles ».
Une manifestation à l'hôpital
Le parcours passera par les rues du centre-ville avant un retour au Cratère. Dans le même temps, des actions sont prévues à l’hôpital d’Alès, de 8 h à 11 h, où les agents hospitaliers accueilleront patients et habitants pour dénoncer les difficultés du secteur et les coupes budgétaires qui pèsent sur le service public.
Au-delà de cette journée, les syndicats annoncent déjà un autre rendez-vous important le 18 septembre, mais le temps fort sera bien ce mercredi. « Nous pensons qu’il faut être présents, car ce mouvement traduit une colère réelle et partagée », glisse un responsable syndical. À Alès, l’heure est donc à l’unité, dans la rue comme dans les esprits.