Chaque année, le 1er novembre est marqué par l’organisation d’une quête et d’évènements pour perpétuer la mémoire des soldats morts pour la France. Nîmes et son Conseil municipal ont choisi de se rappeler ces « Morts pour la France » du mémorial des rapatriés au carré militaire du cimetière du Pont de Justice.
Étaient présents Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, mais aussi Frédéric Pastor, adjoint délégué aux festivités, à la tauromachie, aux rapatriés et aux traditions locales, et Monique Boissière, conseillère municipale déléguée aux armées et au monde combattant.
Chaque année le 1er ou 2 novembre, une cérémonie est consacrée dans de nombreuses communes à la mémoire et à la glorification des héros morts pour la Patrie, conformément aux termes de la loi du 25 octobre 1919 relative à la commémoration et à la glorification pour la France au cours de la Grande Guerre.
Le Souvenir Français est créé en 1887, alors que la République s’enracine et que la défaite de 1870 reste un souvenir dont « on ne parle jamais et dont on se souvient toujours ».
L’association va jouer un rôle essentiel dans le développement de l’esprit de défense et dans l’enracinement mémoriel de la guerre de 1870. Jusqu’en 1914, elle multiplie les créations de monuments et la participation aux cérémonies. Durant la Première Guerre mondiale, elle rend hommage à tous les combattants « Morts pour la France » en apposant des cocardes tricolores sur leurs tombes.
À la suite de cette guerre, Le Souvenir Français fait face à une situation nouvelle. Trois acteurs mémoriels s’imposent : l’État, les communes et les associations d’anciens combattants. Le Souvenir Français devient le partenaire efficace et permanent de ces trois nouveaux acteurs.
Depuis sa création, plus de dix millions de Français et de Françaises ont adhéré à un moment de leur histoire personnelle au Souvenir Français.
En 2018, l’association rassemble 200 000 adhérents dont 100 000 adhérents directs et 100 000 adhérents associés, regroupés dans 1 600 comités locaux. Ce sont ces hommes et ces femmes qui, par leur mobilisation bénévole, font vivre au quotidien la mémoire combattante française. Chaque année, les adhérents du Souvenir Français organisent des milliers d’initiatives.
Aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon. Aucune cérémonie créée à l’origine pour enraciner le souvenir d’un événement historique local ne doit disparaître. Aucun élève ne doit quitter sa scolarité sans avoir visité au moins un site mémoriel combattant et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique.
Le Souvenir Français se donne pour objectif de poursuivre son travail de mémoire et de transmission à travers le partage d’un moment d’histoire. Les classes sont invitées à participer aux côtés de l’association à des journées commémoratives à proximité de leur établissement scolaire.
Le Souvenir Français dans le Gard.