ALÈS Mobilisation pour le maintien du conseil de prud’hommes « en l’état »

Un groupe de travail - piloté par le ministère de la Justice - vient de rendre ses conclusions concernant le conseil des prud’hommes d’Alès. Ce dernier pourrait voir disparaître deux de ses cinq sections : l’encadrement et l’agriculture.
« C’est encore des décisions prises par des technocrates parisiens », peste Arnaud Bord, le président du conseil de prud’hommes d’Alès. Devant l’entrée du palais de justice, ce lundi midi, il a regretté que ce groupe de travail parisien s’appuie uniquement sur des chiffres, sans tenir compte d’autres réalités humaines, sociales ou géographiques.
Entourés d’une cinquantaine d’avocats, d’élus, de représentants syndicaux, de membres du greffe et de conseillers prud’homaux, Arnaud Bord et le vice-président, Jean-François Corbière, ont fait part de leurs inquiétudes : « Le conseil de prud’hommes c’est le dernier réceptacle des crises et nous craignons non seulement pour l’activité judiciaire sur Alès, mais aussi pour la prud’homie à Alès et en France. »
De la proximité !
Pour ne pas que leur juridiction connaisse le même sort que celui du tribunal de commerce ou de l’antenne de la Banque de France, le binôme vient d’envoyer un courrier à la magistrature. Une lettre où l’on parle de concret, où les chiffres, les statistiques et les grandes théories sont remplacés par les préoccupations quotidiennes - et bien réelles - des justiciables comme les questions des temps de trajets qui pourraient doubler si d’aventure ils devaient se rendre à Nîmes.
En fin de courrier, les membres du conseil des prud’hommes d’Alès font même quelques suggestions pour tenter de « perdurer en l’état ». Ils proposent, entre autres, l’élargissement de la juridiction avec l’intégration des territoires de Pont-Saint-Esprit ou de Bagnols-sur-Cèze.
Bien que différent, ce combat fait écho à celui des avocats qui défendaient leur régime de retraite en début d’année 2020. Les robes noires étaient d’ailleurs très nombreuses ce midi au rassemblement. « Être proche de son juge, c’est absolument indispensable. Il faut défendre ce principe de proximité », a conclu la bâtonnière du barreau d’Alès, Claire Sadoul. Le verdict de la chancellerie ne devrait pas tomber avant 2021.
Tony Duret
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