C’est devant un public composé d’élus, de responsables associatifs et d’équipes éducatives que Maryse Giannaccini, vice-présidente du Conseil départemental du Gard déléguée à la Protection de l’enfance, a coupé le ruban tricolore. Elle représentait la présidente Françoise Laurent-Perrigot, aux côtés de Bernard Mounier, président de l’association Angéline Cavalié.

Une maison ouverte à l’année

La MECS d’Anduze accueille garçons et filles de 4 à 21 ans, confiés par l’Aide sociale à l’enfance ou la Protection judiciaire de la jeunesse. Ouverte 365 jours par an, elle propose 52 places réparties entre internat, accueil de jour et hébergement externalisé pour les jeunes majeurs. S’ajoutent 12 places d’Action éducative à domicile renforcée (AEDR), un dispositif visant à soutenir les parents dans leur rôle éducatif.

Un ancrage dans le territoire

Au total, ce sont plus de 40 équivalents temps plein qui accompagnent enfants et familles au quotidien. « Installer des unités en zone rurale permet aux jeunes de profiter de la vie du village et de rester au plus près de leur famille », a rappelé Maryse Giannaccini. Un principe cher au Conseil départemental, qui finance aujourd’hui 12 MECS dans le Gard, accueillant près de 900 enfants et jeunes chaque année.

Une association historique

Fondée il y a plusieurs décennies, l’association Angéline Cavalié est devenue un acteur incontournable du secteur social en Cévennes. Co-fondatrice du groupement AUSIRIS et membre de l’Union cévenole d’accompagnement social (UCAS), elle œuvre avec constance pour offrir un accompagnement éducatif, social et humain adapté aux réalités du territoire.

« Plus qu’une association, la MECS d’Anduze est une institution », a souligné le Conseil départemental. L’inauguration de ces nouveaux locaux marque une étape supplémentaire dans cet engagement au service des enfants, des familles et de la solidarité cévenole.