Le jeu des candidatures s'intensifie en cette rentrée de septembre, et ceux qui ne l'avaient pas annoncé officiellement jusque-là se dévoilent. Magali Pradeille, 65 ans, a décidé de franchir une étape supérieure dans son engagement politique. Après trois mandats, dont deux de première adjointe, elle va tenter d'en briguer un de première édile.
Retraitée du secteur social et médico-social, c'est en 2008 qu'elle est démarchée pour rejoindre l'équipe municipale. Très active dans le milieu associatif, c'est avec plaisir qu'elle a répondu favorablement à l'époque, aux sollicitations. "J'aime ce village, son dynamisme. Il bouge beaucoup et a un tissu associatif très important, avec des commerces en centre-ville", affirme-t-elle.
Magali Pradeille a souhaité se lancer dans l'aventure dès que Jacky Rey a annoncé qu'il arrêtait. Poussée par ce dernier, elle est consciente de l'enjeu qui l'attend et de la charge de travail que cela représente. "On est là pour travailler pour le village et l'intérêt commun. La liste est presque complète, avec des personnes de tous horizons", confirme-t-elle. Un mélange d'élus actuels et de nouvelles têtes pour créer une nouvelle alchimie.
Ses projets phares sont déjà définis : la construction d'un habitat inclusif pour que les personnes âgées, à mobilité réduite ou handicapées puissent y habiter, l'aménagement du terrain à proximité des écoles pour y faire un espace sportif, réhabiliter le gymnase et surtout, mettre en place un budget participatif pour impliquer les habitants dans leur lieu de vie. Tout en continuant le travail municipal déjà effectué, avec l'enfouissement des réseaux secs et la rénovation de voirie, en prônant une urbanisation raisonnée.
Magali Pradeille est officiellement la première candidate déclarée. En 2020, trois listes se sont présentées à Aigues-Vives. Aujourd'hui, la rumeur Henry Brin existe. Habitant de la commune, le conseiller régional pourrait tenter l'aventure. L'intéressé n'a pas encore fait son choix.